Foi et bonne conscience

Si la plupart d’entre nous, connaissons ce que représente la foi, avoir une bonne conscience est un sujet qui est relatif et qui est fonction de la personne qui la pratique.

On peut ainsi définir la foi comme étant une croyance ferme en une personne ou une chose. Mais pour ce qu’il s’agit de la conscience, on peut la définir comme étant une connaissance de ces sentiments, ces états qui ont une valeur morale.

Le titre de notre réflexion du jour est foi et bonne conscience. Si la conscience, nous venons de le définir, relève du psychisme, des sentiments et de la morale, en précisant une bonne conscience, il s’agit de faire la différence entre une moralité qui serait la nôtre et qui correspondrait à un cadre, un modèle.

Depuis quelque temps, j’entends des hommes ou des femmes qui disent clairement qu’ils ont reçu une éducation religieuse, mais qu’avec le temps, ils l’ont délaissé. Je me suis alors demandé sur quoi était basée leur croyance, leur foi.

Point n’est besoin d’être étonné, puisque dans ses écrits, l’Apôtre Paul prédisait ces choses indiquant que l’homme rejettera toutes les croyances qu’il a reçues :

Je crois et suis convaincu que nous sommes dans ce temps. J’écoutais encore récemment dans un spectacle un artiste guadeloupéen dire qu’il avait mis de côté ses croyances et vivait simplement sa vie sans se prendre la tête avec quelconque conception religieuse ou croyance en Dieu.

C’est vrai que l’on peut vivre sans la foi, beaucoup d’entre nous et de nos proches n’ont pas de croyance ni de foi en un quelconque Dieu. Pourtant, ils vivent à nos côtés et réussissent dans leurs projets et activités.

D’autres ont la croyance, la foi en Dieu, mais n’ont pas cette bonne conscience dont il est question.

C’est encore l’apôtre Paul qui nous éclaire, il dit :

Les commentaires bibliques nous éclairent quelque peu. Voilà ce qu’ils disent au sujet de la relation entre la foi et la bonne conscience :

La foi et la bonne conscience sont unies comme la cause et l’effet ; mais il y a toujours action et réaction de l’une sur l’autre.

La foi est le gouvernail du vaisseau, la bonne conscience en est l’ancre ; l’une ou l’autre manquant au jour de la tempête, il y a danger terrible de faire naufrage.

Ainsi donc, l’une comme l’autre sont nécessaires à la croissance spirituelle de l’être humain. Le commentaire fait ressortir d’une part le fait que la foi agit sur la bonne conscience, la morale, mais également l’inverse. C’est la nourriture de l’une comme l’autre qui permet au bateau que nous sommes de ne pas faire naufrage.

Nous savons que notre foi est bien souvent assujettie et nourrie par différents vents de doctrine. Nous en avons qui nous arrivent de nos communautés, d’autres nous arrivent de nos dirigeants politiques qui nous poussent à détruire certaines valeurs morales qui nous ont été enseignées. Mais il y a également qui viennent de nous-mêmes pour satisfaire nos propres désirs. L’apôtre nous fait donc cette recommandation dans ce même chapitre pour nous aider à garder le Cap. Il dit :

Ce texte indique que c’est pour une volonté lié à des prétentions de titre d’expert en la Loi de Dieu que certains ont retiré de leur moral et de leur foi le socle qu’est l’Amour parfait venant de Dieu. La charité étant elle-même défini comme étant :

Vertu spirituelle qui est l’amour parfait venant de Dieu et dont Dieu est l’objet, lien d’unité intime entre Dieu et les hommes.

Si nous arrivons à un peu mieux cerner et comprendre les interactions entre la foi et la bonne conscience, je ne saurais m’arrêter ici sans vous laisser cette recommandation, cette fois-ci des commentaires bibliques disant :

Il est de la plus haute importance, pour les chrétiens de tous les temps, de ne jamais considérer une doctrine indépendamment de la disposition morale qui l’a produite, ou qu’elle peut engendrer.

Pour notre croissance personnelle, il nous est conseillé, mais on peut très bien en faire un commandement, considérer la doctrine que nous recevons de nos dirigeants religieux ou les lois que nous acceptons de nos gouvernants en les soumettant au socle, à la base de toutes choses, la Loi d’Amour de Dieu.

Et si nous avons des difficultés pour voir et déceler les contours de ces doctrines ou lois gouvernementales, Dieu non seulement a mis dans notre cœur Sa loi d’Amour parfait, mais Il nous a aussi mis à notre disposition Son Esprit-Saint pour nous éclairer.

Nous avons tous les moyens à notre disposition pour croitre spirituellement dans l’Amour parfait de Dieu, la Foi en Son Fils et la Bonne conscience que nous donne Son Esprit.