Une fin annoncée

Quand la fin de notre vie est annoncée, il est coutume soit de mettre de l’ordre dans celle-ci, soit de profiter au maximum des derniers jours. J’écoutais hier d’ailleurs cette chanson de l’artiste Jean-Michel Jean-Louis dans laquelle il indique à son auditoire de profiter de la vie, pendant qu’ils sont sur la Terre. Il rajoute que même si, l’on se retrouve face à des difficultés, à des moments difficiles, qu’il faut profiter.

Parallèlement à cette vision de la vie, on trouve ceux qui veulent, dans les derniers moments de leur existence, rentrer dans un modèle de vie qui correspond aux enseignements religieux qu’ils ont reçu.

Il est fait le récit d’un homme considéré comme un malfaiteur par le peuple et qui considérant la situation de Jésus et les moqueries injustes dont il était victime par l’autre malfaiteur, dit au Messie :

La réponse de Jésus donne lieu à de nombreuses controverses quand Il lui répond :

On voit ici de manière très claire que jusqu’au dernier moment, il y a une possibilité pour l’homme de se repentir et de répondre à l’appel de Dieu.

Nous ne rentrerons pas dans les différentes considérations théologiques ou doctrinales faisant de ses passages des débats et discussion mettant en doute le fait que l’homme ou son âme se retrouve au Paradis ou au ciel. Nous resterons simplement sur le fait que la parole indique qu’à ce moment, l’être qui demande sincèrement à Dieu de lui pardonner peut accéder au Salut par Jésus.

Je précise cependant, que si nous homme pouvons être trompé quant à la sincérité du repentir, Dieu, Lui, connaissant le cœur de l’homme, est en mesure de savoir si celui-ci est sincère ou pas. À la rigueur, comme Je dis, que m’importe si l’homme est sincère ou pas, nous n’avons aucun moyen, ni aucune habilitation pour en juger.

Par contre, nous devons impérativement nous interroger sur nous même.

Dans les écritures, nous avons à plusieurs reprises des moments où les êtres humains ont été appelés à se préparer. Le premier exemple est celui des habitants du temps de Noé. Dieu prenant conscience de la situation de la vie sur Terre, de la corruption et de l’iniquité qui s’y trouvaient, dit à Noé :

Ce récit, dans sa globalité, nous montre premièrement que Dieu s’est repenti d’avoir créé l’homme. Il a fait le bilan de leur vie, et de ce qu’ils étaient devenus, et ne trouva que Noé comme être juste.

Si Noé et sa famille ont pu être sauvés, ce ne fut pas le cas de ceux qui étaient vus et déclarés comme mauvais. Ces derniers n’ont pas eu de secondes chances. Ils ont été condamnés et exterminés de la surface de la Terre.

C’est dans les écrits de l’apôtre Pierre que l’on a une règle de conduite, nous permettant d’éviter d’avoir la même fin que les hommes du temps de Noé dans le récit de Genèse 6, ou encore de ceux de Sodome et Gomorhe de Genèse 19.

Pierre nous recommande ce qui suit :

Pierre insiste, et il n’est pas le seul à le dire, que le jour du Seigneur viendra comme un voleur et qu’il convient dès maintenant de mener une vie de sainteté et de piété, attendant cet avènement.