Un proverbe dit : Le jeune homme suit sa première voie ; même dans sa vieillesse il ne la quittera point.
Proverbes 22.6
Version Grande Bible de Tours
Apprendre à s’appuyer sur Lui
L’éducation de nos enfants a été confiée à l’éducation nationale. Celle-ci avait pour objectif premier, de permettre à tout citoyen d’avoir accès à la connaissance, au savoir quel que soit son rang social.
Mais si l’éducation nationale enseignait autrefois ce qui relève de la connaissance du Dieu Créateur, elle s’est détournée au fil des années, sous prétexte de laïcité, de cet enseignement du Dieu, ne laissant plus que l’enseignement de la création de l’être humain par la nature elle-même par l’évolution des choses.
Que reste-t-il de la connaissance de Dieu ?
Qui pour l’enseigner ?
Mis à part quelques institutions scolaires religieuses, plus aucun enseignement, n’est donné aux élèves qui parlent de Dieu.
J’ai pour ma part connu cet enseignement dans un établissement scolaire religieux où l’on nous parlait de texte biblique et où nous étions amenés à connaitre le Créateur.
Arrivé au collège public, là encore, il y avait des cours où de moral qui nous permettait de réfléchir sur notre relation avec nos camarades et notre vie dans la société.
Mais aujourd’hui, je ne sais même pas si les établissements scolaires religieux ont encore le doit d’enseigner et de parler de Dieu.
Quelle est dans tout cela, la part des parents dans l’enseignement ?
S’il est vrai que l’éducation nationale a pour mission de transmettre à tout citoyen, la connaissance du savoir, il relève de la responsabilité des parents d’instruire ses enfants en matière de spiritualité.
Encore faudrait-il que les parents aient une spiritualité.
Malheureusement, nous parents, prenons le temps avec nos enfants pour leur apprendre les choses relevant de la nature, de la vie, de leur compréhension du fonctionnement des machines, mais aucun moment n’est pris pour leur transmettre ce que nous connaissons de Dieu.
Je le reconnais, bien souvent, nous transmettons nos connaissances, nos traditions religieuses et coutumes culturelles, mais de la spiritualité, de ce qui relève de notre relation avec Le Créateur, rien.
Pourtant, s’il y a une mission qu’Il nous a ordonnée, c’est de retransmettre de génération en génération ce que nous connaissons de Lui.
Dans le livre des Proverbes, il est dit à ce sujet :
Proverbes 22.6
Donne au jeune homme de bonnes habitudes dès le début de sa carrière ; même avancé en âge, il ne s’en écartera point.
Version Bible du Rabbinat français
Les commentaires de la bible hébraïque, donne des synonymes un peu plus précis quant au sens des verbes enseigner, instruire.
Ils parlent d’entraîner, de dédier, de consacrer du temps à l’enfant. Certaines familles prennent chaque matin un moment pour échanger et partager, comme pour un repas, un instant en famille et rencontrer Dieu dès la première heure du jour.
Si ce moment a été un pilier dans ma relation avec Dieu, petit, j’ai pu comprendre l’importance de nourrir ma foi et ma croyance en Ce Dieu Créateur de toute chose. Mais au-delà de cela, il m’a permis d’apprendre à m’appuyer sur Lui. Sans ces moments matinaux, sans ce culte consacré à Dieu, mes journées seraient entièrement consacrées à la routine journalière sans Dieu, mais tournées vers l’homme.
Que transmettons-nous, le religieux ou le spirituel ?
Évangélisons-nous de manière pratique par nos expériences de vie ou simplement par retransmissions de la parole ?
Si je suis généralement critique sur l’enseignement de la parole plutôt que la transmission des expériences de foi, je reconnais toutefois que la parole de Dieu se doit d’être transmise d’une manière ou d’une autre. J’ai choisi de transmettre ce que Dieu réalise dans ma vie par mes expériences, là où d’autres choisissent de retransmettre leurs connaissances des écritures. Dans les évangiles, il est bien dit qu’il faut semer. Cette semence, c’est la Parole de Dieu. Mais si ce qui a été semé ou planté est arrosé, les témoignages et expérience de l’autre, l’apôtre Paul nous dit que c’est Dieu qui fait croitre.
1 Corinthiens 3.6,7
Moi, j’ai planté, Apollos a arrosé, mais c’est Dieu qui donnait la croissance.
Ainsi celui qui plante n’est rien, celui qui arrose n’est rien, seul compte Dieu qui donne la croissance.
Version Amiot & Tamissier
Ainsi donc, qu’il s’agisse de nos enfants, littéralement issu de nos gènes, ou de l’enfant spirituel, celui à qui nous avons transmis la connaissance de Dieu, notre devoir est de semer, arroser et laisser Dieu faire croitre en eux.
