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Réflexion du jour
D'accusé à délivré

Alors les scribes et les pharisiens lui amenèrent une femme surprise en adultère ; ils la placèrent au milieu, et lui dirent : Maître, cette femme vient d’être surprise en adultère.

Jean 8.3,4
Version Grande Bible de Tours

De coupable à acquitté

Il est toujours compliqué pour un citoyen d’accepter de voir celui qui a provoqué la mort ou causé un handicap à son enfant être gracié et libéré.

Aujourd’hui, même les forces de police, pour éviter les vices de procédure et voir libérer un coupable, prennent des précautions pour être le plus proche du flagrant délit.

Je le dis souvent, on ne peut connaitre réellement ce que vivent les gens sans avoir vécu les situations que ces personnes vivent.

Hier, suite à la publication de l’article concernant l’hérésie, j’ai reçu une publication d’un ami faisant ressortir dans les communautés religieuses de situations décrites comme étant condamnable par les écritures et la Loi de Dieu.

Déjà, il y a quelques jours de cela, je regardais le récit d’un jeune curé devant être ordonné prêtre qui découvrait que dans l’église où il devait être ordonné, se pratiquait des séances occultes dans une des pièces de l’église.

J’ai également reçu, le récit d’une fidèle qui relatait, que chaque fois qu’elle voyait son pasteur sur l’estrade, elle voyait sur le dos de celui-ci, un porc. Il s’avéra que ce pasteur avait des relations homosexuelles, déclarées par la bible comme étant illicite et immorale. Il est ainsi dit dans les écritures :

Lévitique 18.22

Tu ne coucheras pas avec un homme comme on couche avec une femme ; c’est une abomination.

Version Lausanne

 

Il parait dès lors inconcevable qu’un pasteur puisse être reconnu comme représentant de Dieu, respectant les directives du Tout-Puissant, tout en ne respectant pas Ses ordonnances.

Mais si le Lévitique dit que c’est une abomination pour un homme d’avoir des relations sexuelles avec un autre homme, il définit aussi d’autres cas devant donner lieu à lapidation. Il est dit :

Lévitique 20.10

Si un homme commet un adultère avec la femme d’un autre homme, avec la femme de son prochain, l’homme et la femme adultères doivent être mis à mort.

Version Bible du Rabbinat français

 

Comment expliquer que ces pratiques condamnées auparavant ne le soient plus de nos jours ?

Je pense et c’est pour ma part la principale raison, les hommes ont rejeté Dieu avec toutes Ses ordonnances et règles.

Mais il m’est apparu hier une autre vision des choses.

Quel rôle jouons-nous dans ces situations que Dieu nous imposent de condamner ?

Je le disais, si nous sommes concernés par l’une de ces situations dans notre entourage, nous aurons soit une attitude de rejet de l’autre, soit nous aurons une attitude plus compatissante, nous demandant, ce qu’il nous a manqué.

J’ai cherché à approfondir ceci et voilà ce que l’Esprit de Dieu m’a montré dans les écritures. Il est ainsi mis avant la situation de cette femme dont nous avons certainement déjà entendu le récit. Il est dit d’elle ceci :

Jean 8.3-5

Or les scribes et les Pharisiens amènent une femme surprise en adultère et, la plaçant au milieu,
ils disent à Jésus :

Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or dans la Loi Moïse nous a prescrit de lapider ces femmes-là.

Toi donc, que dis-tu ?

Version Bible de Jérusalem

 

À la lecture de ce passage, on peut se dire que la seule réponse possible, pour Jésus était, de condamner la femme pour son péché et de prononcer la lapidation comme l’imposait la loi de Dieu. Jésus, le Fils de Dieu, refusant d’appliquer la Loi divine.

Pourquoi ne l’a-t-Il pas fait ?

Voilà ce qu’il m’a été montré et Jésus le dit aux accusateurs :

Jean 8.7

Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette le premier la pierre !

Version Amiot & Tamissier

 

On peut croire à un subterfuge de Jésus pour éviter la question et son positionnement vis-à-vis de la Loi de Dieu, mais bien au contraire. Ce qu’Il nous montre, c’est que l’accusateur, Satan, est représenté par les accusateurs de cette femme. Il n’a pas dit à ceux-ci si la femme était coupable ou innocente, mais Il les a renvoyés à leur propre conscience, à l’Esprit de Dieu qui tenait en eux le décompte de leurs mauvaises actions et fautes. En d’autre terme, ce qu’Il leur disait, c’est de s’examiner soi-même avant de porter quelconque accusation sur l’autre.

Mais Il indiquait également à nous tous, qu’Il était Celui qui pouvait le mieux exprimer tout l’Amour que Dieu a pour Ses enfants pécheurs.

J’en ai déduit donc ceci :

Si Le Seigneur ne condamne pas, pourquoi serais-je amené à condamner mon prochain qui est pécheur comme je le suis moi-même ?

De même, s’Il exerce de l’Amour pour ceux-ci, ne devrais-je pas également exprimer le même Amour pour celui-ci ?

Agir ainsi, ne disculpe-t-il pas le pécheur ?

L’Éternel choisi d’acquitter les cœurs repentants. Il convient donc pour nous de continuer d’exprimer l’Amour de Dieu à tous ceux qui chutent ou perdent pied en chemin.

Je me suis laissé à cette réflexion :

Chacun est responsable de ses actes et choix devant Dieu. Le pasteur pour son homosexualité, la femme pour son adultère et l’accusateur pour son manque d’Amour.

Quelle différence alors entre tous ?

Romains 3.23

Car il n’y a point de distinction, puisque tous ont péché, et sont privés de la gloire de Dieu.

Version Ostervald

 

Mais qu’elle serait la fin pour Moi si devant Le Créateur, il m’était dit :

Je t’avais ordonné d’aimer ton prochain et Tu t’es enorgueilli en Te considérant supérieur à lui. Tu n’as donc pas respecté Mes lois :

Aimer Dieu et aimer Ton prochain comme Mon Fils Te l’a montré.

Posons-nous dorénavant cette question dans ces situations pour lesquelles nous constatons le péché, la faute de l’autre :

En quoi suis-je différent de lui ?

Je le répète, Le Créateur, notre Dieu nous aime d’un Amour incompréhensible et Il désire sauver Ses enfants. Il veut nous sauver. Ne laissons pas l’ennemi de nos âmes faire de nous des accusateurs comme lui-même, mais soyons des dispensateurs plutôt de l’Amour de Dieu.

Accusateur ou frère