Fin de la loi

Avant de pouvoir parler de la fin de la loi, il convient pour nous de comprendre en quoi consiste la loi. De manière générale, la loi établie les règles et devoirs auxquelles doivent se soumettre tout individu ayant une autorité souveraine.

Si elle fixe les droits et devoirs du citoyen, elle permet à chacun d’entre eux de vivre en communauté.

J’ai été de ceux qui sont par moment rebelle à la loi parce qu’elle me prive de ma liberté d’agir comme je l’entends et comme je le veux. Peut-être est-ce un héritage transgénérationnel, lié au passé de mes parents, je ne sais, mais j’ai été assez réfractaire un peu plus jeune à ces règles.

Si aujourd’hui, reste encore quelque traces de cette attitude, elle est beaucoup plus liée à l’injustice subie que réellement les règles et la loi devant être appliquées.

Nous avons tous des règles avec lesquelles nous sommes en oppositions et plus les temps avancent, plus nous aurons à prendre positions contre ces règles et lois avec lesquelles nous sommes en désaccord.

Ce qui rend ces lois et directives si difficiles pour nous à appliquer, c’est que nous ne nous y retrouvons pas. Et si nous ne nous y trouvons pas, c’est parce que le législateur, bien souvent, ne vit pas la réalité de notre condition de vie et y est trop éloigné.

L’autre raison, c’est que généralement, les lois qui nous sont imposées, répondent à une réponse ou un fait de société de manière à éviter que ce fait ne se reproduise dans le temps.

Vous imaginez bien que vu la manière dont le monde actuel est baigné dans le mal et l’immoralité, que de plus en plus, nous aurons des lois qui nous interdiront de vivre librement.

Le psalmiste nous dit dans son recueil de poésie :

Il n’est pas dit concernant la loi de l’Éternel qu’elle est bonne à être appliquée ou imposée, mais plutôt qu’elle est parfaite. Au-delà de son caractère parfait, la loi de l’Éternel donne à l’ignorant de la sagesse.

Il peut être compliqué de comprendre dans un texte restrictif, contraignant, qu’il y est un enseignement qui donne à l’homme de la sagesse.

Il y a donc une chose à découvrir, de cacher dans cette loi, contrairement aux lois des hommes et qui apporte la sagesse à ceux qui l’observe.

L’étude de la loi dite Mosaïque a donné lieu à la séparation en deux groupes de cette loi donné par Dieu à Moïse. La première est un ensemble de règles se rapportant à l’amour et le respect que nous devons rendre à Dieu et l’amour et le respect que nous devons avoir pour notre prochain.

Jésus l’indique dans l’évangile de Matthieu quand Il dit :

Le message caché dans la Loi est une question d’Amour exprimée et non en une privation de liberté, de contrainte. La Loi de Dieu, contrairement à celle des hommes, ne nous empêchent pas de vivre, mais nous permet de vivre en mettant l’Amour avant tout.

L’homme que nous sommes n’avons pas compris l’Amour de Dieu pour nous au travers de Sa Loi. Alors, nous dit l’apôtre Jean, Dieu a manifesté cet Amour par Son Fils.

La venue du Fils de Dieu, Le Messie, est donc ce qui nous permet de vivre libre. Il n’y a donc plus aucune contrainte liée à la Loi, mais une libération par Jésus de la Loi.

Bien au contraire.

Jésus, en venant sur Terre, nous montre l’Amour qui est contenu dans la Loi. Il nous montre comment observer la Loi sur ces deux parties :

Il nous montre l’Amour qu’Il avait pour Son Père, cherchant à respecter l’entité de Père aimant, qu’Il est.

D’autre part tout l’Amour qu’Il m’était pour Son prochain, qu’ils soient pêcheurs ou non.

On trouve cette confirmation dans l’évangile de Matthieu quand Il dit :

L’accomplissement de la Loi tient alors dans la manifestation de l’Amour de Dieu par Jésus. Il affirme de plus que de cette Loi, celle faisant de Lui l’accomplissement de l’Amour de Dieu, il ne disparaîtra pas un seul trait de lettre.

Nous pouvons alors affirmer que tant que le ciel et la terre existeront, l’Amour de Dieu pour nous demeurera. Et cet Amour se retrouvera toujours dans ce que nous exprimerons à notre Dieu Créateur et dans l’Amour également que nous exprimerons à notre prochain.