Quel être humain ne recherche pas à avoir ou recevoir la reconnaissance de sa famille ou de ses amis.

Le monde dans lequel nous vivons est justement centré sur la recherche quasi permanente de ce que l’autre considère être juste et bon.

Le monde politico-médiatique en est une preuve vivante et tangible. Pour certains partisans d’un homme politique, tout ce qu’il entreprendra sera considéré comme normale ou juste. Même si son choix ou sa décision est en opposition avec leurs convictions, ceux-ci se retrouvent à approuver la décision, allant jusqu’à la justifier en la défendant.

Le for intérieur est considéré comme étant le tribunal intime de la conscience de l’homme.

Pour bien comprendre, initialement l’homme qui avait reçu une éducation religieuse, se basait sur ces connaissances de ce qui est bien ou mal et veillait à les appliquer dans sa vie. Mais aujourd’hui où l’on a mis de côté le religieux et parfois même l’existence de Dieu, ce que nous déclarons ou que l’homme défini comme étant morale et juste n’est rien d’autre que le fruit de son appréciation et encore, si celle-ci n’est pas entachée de la morale des autres. 

Qu’on le veuille ou non, tant que nos décisions seront faites pour recevoir, les approbations et la reconnaissance des hommes, notre for intérieur sera assujetti à prendre de mauvaises décisions.

L’exemple qui me vient est celle de la mère des vivants, Ève, qui connaissait la directive divine, mais qui s’est laissé influencer par l’ennemi et a même cherché à convaincre son conjoint de ce que le fruit était bon à manger. Comme il est dit en :

On retrouve pourtant clairement énoncé quelques versets en amont cette ordonnance du Créateur :

Ce qui s’est passée avec Ève à la création est également notre attitude face à notre volonté de gouter à l’interdit. J’ai personnellement à de nombreuses reprises eu à le pratiquer. Vouloir faire ce qui est interdit est en quelque sorte un héritage de la désobéissance d’Ève.

Je me suis même, à certains moments, laissé à penser, que si je n’y goute pas, je ne pourrai savoir si c’est bon ou pas.

En agissant ainsi, j’ai fait taire ce que voulait Le Créateur pour moi pour ne faire que ce que moi-même, je voulais.

C’est pour cette raison que Le Seigneur Jésus dans Son évangile de Saint Luc nous rappelle ceci :

Il nous faut comprendre et admettre que même dans nos décisions les plus profondes, celles de notre for intérieur, nous sommes influencés par les hommes. Pour être acceptés et reconnus dans des groupes, nous nous laissons convaincre par ceux-ci et convainquons notre esprit de ce que nous considérons être juste.

Dans ce texte toutefois, Le Messie nous rappelle une chose qui me semble être primordiale :

Dieu connait nos cœurs.

Ma recommandation est de tout faire pour que nous soyons vus et considérés par Lui comme étant un homme ayant un cœur pur et sans tache. Une habitation où Il ne trouverait aucunes fourberies qui nous ferait passer pour juste aux yeux des hommes.