De pécheur à juste

Nous avons tous, que nous soyons croyants ou pas, la notion de ce que représente une faute, un péché. Les enseignements que nous avons reçus petit, nous ont été inculquées et ont gravé dans notre cœur et notre esprit ce qui est bien ou pas aux yeux de Dieu.

Aujourd’hui, un peu plus grand, nous nous sommes faits notre propre pensée, notre propre vision de ce que nous considérons être bien sans tenir compte de ce que nous avons déjà reçu auparavant.

Si l’on doit illustrer cela par une analogie, un voleur qui a chez lui, un des objets volés, peut se convaincre de ne pas être voleur, mais si les services de police arrive jusqu’à lui, ceux-ci auront forcément la preuve qu’il est le voleur.

Nous pouvons en effet, vivre normalement avec notre délit, notre faute, notre péché en voulant nous dédouaner, tant de la loi, que de la culpabilité, qu’elle provoque sur nous, mais au regard de la justice, nous serons toujours, voleur ou pécheur.

C’est le tribunal qui nous rend juste aux yeux des hommes. Mais avant qu’il ne nous déclare lire de toute culpabilité, nous devons avant tout déjà payer notre faute, soit par des amendes, soit par des jours de prison.

Quelle que soit la sentence prononcée, l’étape principale est de reconnaitre avoir commis une faute.

Je le redis, ce n’est pas parce que l’on enlève de notre esprit, toute culpabilité que cela ne fait pas de nous des pécheurs aux yeux du Juste Juge. Le prophète Jérémie dit ainsi ceci :

Là où certaines traductions parlent de justice, la version ci-dessus parle d’un juge intègre, ce qui indique, qu’il n’est pas corruptible, qu’il est honnête et juste dans son jugement. 

Cela laisse à penser que même si nous nous convainquons avoir fait ce qui est bien alors que nous sommes fautifs, Lui qui est juste, saura rendre un verdict qui sera le plus juste possible.

De nous même, nous ne pouvons nous déclarer juste. Le seul à pouvoir le faire est le juge. Tant que le tribunal divin n’a pas statué sur notre cas, nous sommes toujours redevables et coupables aux yeux du Juste Juge.

Mais nous avons, au moins, une action à faire :

Confesser, Reconnaitre que nous avons fauté.

Dans l’épitre de Jean, il nous est ainsi dit :

À la fidélité et à la justice de Dieu, on peut rajouter l’amour qu’Il a pour nous. En effet, rarement nous pardonnons aux autres les fautes qu’ils nous ont fait endurer. Il nous arrive même de dire que nous avons pardonné, mais faisons toujours endurer aux fautifs repentants des rappels de leur faute.

Le Créateur, Le Juge Intègre non seulement nous enlève la culpabilité, mais il nous purifie.

La définition qui est faite du verbe purifier est celle-ci :

Débarrasser un individu par un acte rituel, souvent bain ou aspersion des souillures physiques et morales pour lui permettre d’entrer en relation avec Dieu.

Cette définition donne tout le sens du baptême et de sa symbolique. En passant par les eaux du baptême, le pécheur se débarrasse de tout ce qui l’a souillé et maintenant est pur pour pouvoir se présenter devant Son Créateur.

Il n’est pas simple de comprendre tout ce qui se passe lors du baptême dans le monde spirituel. Dans notre réalité terrestre, le baptême est le moyen que nous avons de montrer aux hommes notre volonté de changer de vie. Mais dans le monde spirituel, ce n’est que l’acceptation du Messie, qui nous débarrasse de nos souillures.

Par Jésus, Celui qui a vaincu la mort, nous avons cette certitude de ne point être vu par Le Juste Juge comme des coupables, des pécheurs, mais comme étant des êtres purifiés et justes.