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Réflexion du jour
Résister au diable

Soumettez-vous donc à Elohîms, opposez-vous au diable, et il s’enfuira loin de vous.

Jacques 4.7
Version André Chouraqui

Dire non à Satan

Voilà bien trois jours que je me réveille avec cette chanson de Déborah LukaluJe dis non qui dit :

Satan avec ma vie Je dis non

Je libère le sang de Jésus contre toi

Va-t’en dans les lieux aride je dis non. 

Nous avons tous nos difficultés pour résister au diable. Les tentations sont fréquentes chez nous et comme j’aime le dire, c’est semblable à un enfant devant ce pot de confiture qui sait qu’il va aimer, mais ne peut résister à mettre le doigt dans le pot puis dans la bouche.

Est-il facile de dire non à Satan ?

Il est nécessaire, pour répondre à cette interrogation, de comprendre que Satan ne nous tente pas si nous n’avons déjà en nous le désir, la volonté de pécher. L’exemple le plus flagrant est celui d’Eve dans le jardin d’Éden au commencement. Il est dit ceci dans le récit de la genèse :

Genèse 3.6

La femme considéra donc que le fruit de cet arbre était bon à manger ; qu’il était beau et agréable à la vue. Et en ayant pris, elle en mangea, et en donna à son mari, qui en mangea aussi.

Version Lemaistre de Sacy

On voit donc ici, que la femme trouvait le fruit agréable et bon à manger. Satan a alors utilisé ce désir que la femme avait pour la pousser à commettre l’acte de désobéissance à l’ordre du Créateur.

L’autre exemple de tentation qui me vient est celui de Jésus dans le désert. Il est dit : 

Matthieu 4.2,3

Il jeûna durant quarante jours et quarante nuits, après quoi il eut faim.
Et, s’approchant, le tentateur lui dit :

Si tu es Fils de Dieu, dis que ces pierres deviennent des pains.

Version Bible de Jérusalem

Nous voyons, encore une fois, que c’est lorsque Jésus eut faim que Satan vint le tenter. On peut même s’autoriser de dire, que c’est lorsque nous sommes faibles et que nos forces ne nous permettent plus de résister qu’il se présente pour nous pousser à la faute.

Nous est-il possible de lui résister ?

Est-il facile de lui dire non ?

Nous venons de le voir, c’est dans nos faiblesses qu’il s’approche de nous pour nous tenter. Je lisais hier un commentaire sur le sujet qui me confirme que c’est parce que nous avons déjà en nous le désir que l’ennemi s’approche pour nous pousser à désobéir. Mais si on peut reprocher à Satan de nous tenter, on ne peut aucunement dire que c’est lui qui nous a fait commettre l’acte de désobéissance.

Nous n’avons qu’une seule solution pour résister au péché, à la désobéissance. C’est dans le livre de Jacques que nous avons la réponse. 

Jacques 4.7

Soyez donc soumis à Dieu ; mais résistez au démon, et il fuira loin de vous.

Version Grande Bible de Tours

La première chose à faire est d’être soumis à Dieu, s’en remettre à Lui, Le mettre devant toutes nos décisions, nos actions. En procédant ainsi, nous pourrons tenir tête à l’ennemi et aurons de quoi le faire fuir.

On dit souvent que Jésus est le nouvel Adam. On a ici dans le cadre de la tentation de Jésus dans le désert une illustration de ce qu’Adam n’avait réussi, Lui le nouvel Adam, a pu mettre Satan en fuite en lui disant : Non.

Pour pouvoir mettre en fuite Satan, nous devons en effet savoir lui dire non. Mais saurons-nous lui résister s’il insiste et qu’en nous existe toujours ce petit désir, cette petite volonté de mettre le doigt dans le pot de confiture. Si mettre le doit dans le pot de confiture est semblable à vouloir toucher au fruit défendu, il est clair que nous entrons dans le jeu de Satan. Toucher le fruit n’est pas l’acte de désobéissance en lui-même.

On peut en effet toucher au fruit, mais en y touchant, on se met en danger et on s’écarte à la soumission au Père pour nous soumettre au jeu de Satan.

Que faire avec la confiture sur le doigt ?

L’essuyer ou le mettre à la bouche ?

Plus que jamais à cette étape, nous avons rompu la relation avec le Père et notre regard n’est plus que sur notre volonté, notre désir.

Dans ces situations, l’ennemi, le tentateur sait très bien où se situe le point de non-retour, le moment où notre désir prendra le dessus sur la raison. Cet instant où nos connaissances des interdits, fondent, cèdent face à notre désir, notre volonté.

À cet instant, point n’est besoin de préciser que notre soumission est totale à Satan et à notre personne. C’est ainsi donc que l’on délaisse Le Créateur pour assouvir nos pulsions d’homme pécheur.

Je termine en vous laissant à cette réflexion :

Avez-vous remarqué qu’une fois le péché commis, nous nous retrouvons seul, le tentateur a disparu et laisse place au moqueur ?

Lutter contre Mes tentations