Paralysé par la peur

La peur, nous l’avons déjà évoqué, est un sentiment qui apparait suite à une situation émotive et qui intervient quand on se sent menacé. 

Nombreuses sont les situations sur cette terre où nous nous sentons menacés. Dans ces cas, notre instinct naturel humain, nous pousse à nous mettre en position de défense et à chercher à nous protéger, préserver notre vie.

Mais dans certains cas, nous sommes en positions et en nombre inférieur pour affronter notre ou nos adversaires et nous nous retranchons, nous enfermons.

Depuis petit, j’ai été bercé dans ce climat de peur de la vie et de ce que je devais affronter seul. Les premières situations ont été celles de la peur face à l’échec, puis à la peur de l’inconnu. Vous savez, quand vous faites face à des situations où vous n’avez le contrôle sur rien du tout et ne voyez pas d’issue de secours.

J’ai eu un jour connu une expérience, où jeune adolescent, avec un ami, nous étions sur le point de nous approcher d’une maison pour distribuer un imprimé parlant du Dieu que nous servons. À une cinquantaine de mètre de la résidence, nous nous sommes retrouvés face à deux gros chiens qui s’avançaient avec fureur de nous. Nous n’avions donc comme possibilité de prendre nos jambes à notre cou ou ne pas bouger. Si la tentation de fuir était forte, mon ami, eu ce réflexe de prier et avec force, foi et conviction, ordonner aux chiens de s’arrêter au nom de Jésus.

Je peux vous assurer, que c’est la première fois où j’ai vu que la peur qui me paralysait, c’est retourné contre l’agresseur, en l’occurrence, les chiens qui sont repartis la queue entre les jambes.

C’est la première réelle expérience de foi que j’ai eue. Ce sont des situations de stress au quotidien, que nous connaissons qui nous poussent à nous retrancher, nous effacer et ne pas affronter.

Deux exemples me sont venus à la mémoire concernant ce sujet de la peur qui nous paralyse.

• La première est le film War Room où cette de foi âgée, est agressée et menacée avec une arme pour être volé et qui a pris le dessus sur ces agresseurs par la puissance et le nom de Jésus.
• La deuxième est le récit qui est fait de David, ce jeune face à Goliath, ce géant de trois mètres.

Il est dit dans le récit que le roi Saül ainsi que tout le peuple, tremblait de peur : 

Si ce récit nous est donné, c’est pour nous montrer que nous n’avons pas, quand nous sommes accompagnés par Le Tout-Puissant, à avoir une quelconque crainte pour notre vie, notre avenir, quelle que puisse être la situation délicate que nous affrontons. David,était le plus jeune fils de son père, il n’était pas en mesure de porter ni cuirasse, ni épée, ni bouclier pour affronter ce géant. Mais il avait juste une fronde, un lance-pierre et surtout la foi en Celui qui l’accompagnait et qu’il voulait défendre et honorer, Dieu.

Il m’arrive souvent de le dire, nous connaissons malheureusement que superficiellement Le Dieu que nous servons. Cela nous empêche d’être suffisamment armé pour affronter les Goliath qui se dresse devant nous et qui méprise non pas seulement nous, mais Le Dieu que nous servons.

Il nous manque ces expériences et la foi exercée, dans les petites situations, pour affronter avec confiance l’ennemi qui agit dans les plus grandes.

Malheureusement, nous n’affrontons pas le vrai Goliath, mais nos contemporains, nos voisins, nos collègues, nos frères, nos sœurs. Le loup qui est derrière toutes ces personnes, nous ne le voyons pas, ne l’affrontons pas et le laissons, nous paralyser de peur. 

En écrivant ces paroles, voilà les quelques mots que l’Esprit de Dieu me révèle prononcé par David lui-même :

En quelque, Dieu crée une séparation entre mes adversaires et moi. Il crée une situation d’apaisement afin que je puisse me restaurer, me reposer. Dans un autre passage du livre des Psaumes, il est dit :

Notre seule paralysie face à la peur est de l’être pour laisser entièrement la place à Dieu. Face au Goliath de la maladie et là je pense à ma collègue et mes sœurs, laissons Dieu agir. Face à la détresse financière et les troublent de dettes fiscales ou bancaires, laissons Le mener la bataille et trouvons du repos sous Ses ailes.

Quelles que puissent être nos situations de crises personnelles ou mondiales, invoquons l’Éternel pour qu’ils nous viennent en secours et qu’Il fasse tomber ces Goliath, ces géants.

Comme le disent souvent certains hommes et femmes de foi :

Dieu est bon, tout le temps et en tout temps Dieu est bon.