Or le fils de l’Israélite blasphéma le Nom et le maudit. On le conduisit alors à Moïse. Le nom de la mère était Shelomit, fille de Dibri, de la tribu de Dan.
Lévitique 24.11
Version Bible de Jérusalem
HaShem
La traduction qui est donnée au mot Hébreux HaShem ou HaChem est :
Le Nom
La culture juive se référant au commandement de Dieu donné en Exode se refuse de prononcer le nom de Dieu. Le nom généralement écrit et qui ne se prononce pas est YHWH. Ainsi, le texte tiré des dix commandements dit ceci :
Exode 20.7
Tu ne prendras point le Nom de l’Éternel ton Dieu en vain ; car l’Éternel ne tiendra point pour innocent, celui qui aura pris son Nom en vain.
Version David Martin
Voulant parler de Dieu et pour éviter de blasphémer le Nom de Dieu, les juifs ont pris pour habitude de dire HaShem ce qui leur permet de parler de Dieu sans prononcer Son Nom sacré.
Pourquoi cet interdit ?
Une chose est certaine, le peuple d’Israël, sorti d’Égypte avait pu voir la grandeur et le pourvoir de leur Dieu. Il avait ce que l’on appelle communément La crainte de l’Éternel. Les juifs ont appris à composer avec la sainteté de Dieu et ne voulaient absolument pas avoir à prononcer Son Saint nom en vain.
On trouve à cette époque un récit d’un jeune homme, fils d’une Israélite et d’un Égyptien qui, suite à une querelle, blasphéma Le Nom de Dieu. Il est dit :
Lévitique 24.11
Et le fils de la femme israélite prononça le nom sacré et le blasphéma ; et ils l’amenèrent à Moïse. Et le nom de sa mère était Sélomith, fille de Dibri, de la tribu de Dan.
Version bible Annotée
La suite des versets nous dit que ce jeune homme, après que Moïse eu consulté Dieu, fut lapidé par l’ensemble du peuple. (Cf. Lévitique 24.13-14)
Cette histoire indique vraiment l’importance et le côté sacré du Nom de Dieu. Les commentaires bibliques nous indiquent qu’à partir de ce moment-là, les juifs ne prononcèrent plus Le Nom de Yahvé (YHWH) mais le remplacèrent par Adonaï (Seigneur) ou Elohim (Dieu).
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Avons-nous ce même respect, cette même crainte de Son Nom ?
Malheureusement, j’entends et je vois certains utiliser n’importe comment HaShem, Le Nom de Dieu. Non seulement par des expressions courantes, mais aussi par des jurons.
Si Dieu, laisse faire les choses, cela n’enlève en rien le respect qui doit être donné à Son Saint Nom.
Je reconnais, de nos jours, on a de plus en plus de mal avec le sacré. On s’autorise, puisque Dieu ne sanctionne pas dans l’immédiat comme pour le fils de la Danite, à faire ce que l’on veut, comme on le veut. Ce qui n’est pas vu, n’est pas su, n’est pas sanctionné, est alors autorisé.
Penser ainsi, n’est pas une pensée venant de Dieu, mais de l’ennemi, Le Trompeur.
Nous omettons en pensant ainsi la fin du commandement :
Dieu ne laissera point impuni celui qui prononcera Son Nom en vain.
Les commentaires bibliques nous dit que Son Nom, ne doit être prononcé en aucune manière au service du mal, ni sous la forme du parjure, ni sous celle des formules magiques ; il ne doit pas même être fait de ce nom un usage léger et frivole.
Conscience de la crainte que nous devons avoir vis-à-vis non seulement du Nom, mais de Dieu Lui-même, quelle attitude avoir maintenant ?
Je pense très sincèrement que Le Créateur, nous a donné, par Son Fils, la possibilité d’avoir le pardon pour nos fautes passées. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons jouir pleinement du pardon de nos erreurs. C’est pour moi la première chose à faire. Ensuite, il conviendra pour nous de solliciter l’Esprit de Dieu afin qu’Il nous empêche de renouveler ses erreurs.
Il nous restera toutefois à nous garder de blasphémer contre l’Esprit de Dieu tel qu’il nous est rapporté dans l’évangile de Matthieu :
Matthieu 12.31
Aussi je vous dis: On pardonnera aux humains n’importe quel péché ou blasphème contre Dieu, mais le blasphème contre l’Esprit Saint ne sera pas pardonné.
Version Bible des Peuples
En disant ces mots, Jésus nous montre que c’est l’ultime acte qui ne saurait être accepté. HaShem est prêt à tolérer le manque de respect pour la sainteté de son Nom, mais pas du respect et de la sainteté de Son Esprit.
Il convient donc pour nous d’être attentif à toutes Ses directives en respectant et en ne nous révoltons pas contre l’Esprit de Dieu.
