Âme ou esprit

On ne sait jamais trop la différence qu’il existe entre l’âme et l’esprit. Pour beaucoup, il s’agit de la même chose, pour d’autre, ils sont en totale opposition.

L’âme est définie comme un principe spirituel de création divine, transcendant à l’homme auquel il est uni pendant la vie terrestre, comme foyer de sa vie où s’affrontent le Bien et le Mal.

En d’autre terme, l’âme est une création divine qui est utilisée par l’homme comme indicateur de sa lutte entre le bien et le mal au cours de sa vie terrestre.

En écrivant ces mots, je me rends compte que c’est ce que représente l’arbre de la connaissance du bien et du mal. Il est ainsi dit concernant cet arbre :

Dieu avait donc déjà implanté en l’homme, cet arbre en lui. Celui-ci n’avait en conséquence pas besoin de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, puisqu’en lui, résidait déjà la connaissance de ce qui est bien ou mal.

L’esprit est lui défini comme étant un souffle venant de Dieu qui donne la vie.

Il est ainsi dit :

C’est le souffle, l’esprit que Dieu met en l’homme qui fait de lui un être vivant. Sans ce souffle, l’homme n’est que poussière, ce qui s’explique au passage suivant :

Nous venons de voir en quelques lignes la différence entre l’âme et l’esprit. Le texte de l’épitre aux Corinthiens nous parle cependant de deux personnalités qui représentent individuellement ces définitions. Les deux sont appelés Adam. Il est dit : 

Nous terminons aujourd’hui cette semaine pascale par la sortie du tombeau de Jésus. On ne peut mieux par cette réflexion du jour comprendre l’importance de Son sacrifice, mais surtout de Sa résurrection. Le texte dit de Lui, Celui qui est identifié comme le dernier Adam, qu’Il est devenu un Esprit vivifiant. En d’autre terme, par Jésus, nous obtenons l’Esprit de Vie, nous redonnant accès à la vie avant la chute. Il nous sépare de la poussière pour faire de nous des esprits vivants et non plus des âmes faites de poussière.

Le choix nous est donné de nous positionner de nouveau soit selon l’arbre de la connaissance du bien et du mal ou, soit avec l’Esprit de Vie que Le second Adam, a mis en nous. Toute cette symbolique est présente dans Le baptême. En passant par les eaux du baptême, l’âme humaine accepte de ne plus vivre selon l’arbre, mais selon l’Esprit en Lui. 

L’exemple du Messie nous est transmis pour que nous puissions vivre par Lui en nouveauté de vie. Il est écrit :

C’est donc à la mort du premier Adam que l’Esprit de Dieu descend et fait de nous des êtres qui ne sont plus inquiétés de l’arbre et de ces conséquences, mais qui hérite de La Vie par l’Esprit et le salut en Jésus.