Il répondit : Qui es-tu, Seigneur ?
Le Seigneur dit : Je suis Jésus que tu persécutes !
Actes 9.5
Version Bible Synodale
Qui est Jésus
À première vue, cette question semble complètement inutile si l’on sait déjà l’appellation de la personne à qui l’on s’adresse. Mais dans ce passage, du livre des Actes, nous est parlé de Saul de Tarse qui était un fidèle serviteur des Sacrificateurs qui oppressait les disciples du Seigneur.
Ce texte nous montre également que l’on peut servir dans une communauté, sans précisément connaitre le Seigneur.
Pouvons-nous servir sans connaître celui que nous servons ?
Malheureusement, oui.
Nous sommes assujettis à des gouvernants qui ne nous connaissent pas, qui ne cherchent pas non plus à nous connaitre et auxquels nous sommes pour la plupart d’entre nous, dévoué.
Il en est de même aussi dans nos entreprises et parfois même dans nos communautés, nous nous donnons entièrement sans réellement connaître ceux que nous servons.
Mais restons sur cette partie de notre réflexion.
Qui est Celui que nous servons ?
À qui vouons-nous notre adoration ?
Hier, je me suis arrêté sur une petite vidéo d’une évangéliste qui parlait de l’importance de l’adoration à Dieu et du bien que cela procurait à l’âme.
Elle disait que lorsque l’on comprend que c’est important pour Dieu que l’homme rentre dans une adoration qui soit totale. J’entendais également il y a deux jours, un prêtre qui enseignait et qui disait que le Chemin de Croix que pratique certain, permet à l’homme de ressentir tout l’amour que Le Messie exprimait à Dieu à chaque étape du chemin qui l’amenait au calvaire.
Nous arrive-t-il d’être reconnaissant en exprimant à l’Éternel notre Amour dans nos moments de souffrances, de difficultés et d’épreuves ?
Analysons un instant notre situation. Hier, dans notre réflexion, nous avons pu comprendre que Jésus était la Lumière des hommes, en d’autre terme qu’Il est notre lumière. Imaginons un instant que nous devrions vivre sans lumière. Sans cette lumière, non seulement nous serions perdus, mais étant également la lumière du monde, nous pourrions les entrainer dans notre égarement.
Il est donc important, voir capitale, de connaître celui qui nous sert de guide, de lumière.
Jésus, Le connaissons-nous vraiment ?
Saul, devenu Paul après sa rencontre avec Le Seigneur, a reconnu qui Celui-ci était et Lui demanda :
Actes 9.5
Qui es-tu, Seigneur ?
Et lui : Je suis Jésus, que tu persécutes.
Version Bible Annotée
Au regard des hommes, Saul était serviteur de Dieu, zélé pour l’œuvre de Dieu et l’application des textes, mais il ne connaissait pas Le Seigneur au point de ne pas Le reconnaitre quand Celui-ci se présenta à Lui. En méditant sur ce texte, je n’ai pu m’empêche de penser à Moïse quand Dieu, c’est présenté à Lui et répondit à la même question de savoir qui lui parlait. Dieu lui répondit :
Exode 3.14
Dieu dit à Moïse : « Je suis celui qui est. »
Et il dit : « Voici ce que tu diras aux Israélites : Je suis m’a envoyé vers vous. »
Version Bible de Jérusalem
On peut comprendre ici, que Le même Jésus qui dit à Saul, Je Suis est le même qui disait des millénaires avant à Moïse, Je Suis m’a envoyé vers vous.
Dans ce récit du livre de l’Exode, la réaction de Moïse fut de se couvrir la face pour ne pas fixer le regard sur Dieu. Lui Saul, n’a pas eu besoin de se voiler la face puisqu’il était déjà ébloui et se retrouvait courbé face à Je Suis, Jésus.
Cette attitude de se voiler la face, de se courber pour adorer Le Seigneur est quasi systématique pour les véritables adorateurs. Quelle que puisse être notre communauté, notre culte d’adoration, La révérence à l’adoré est systématique.
Pouvons-nous Le suivre jusqu’au calvaire sans être dans l’admiration et l’adoration ?
Sommes-nous prêt, en voyant la souffrance qu’Il a enduré renoncer à nos mauvaises habitudes et attitude de suivisme dans nos communautés sans Le connaitre ?
Il est vraiment temps pour nous de Le connaître personnellement, profondément, dans Le respect de Sa personne. Pénétrons comme le fit Paul et Moïse dans cette vénération, cette adoration continuelle, au regard de ce qu’Il a fait pour nous et de la transformation qui est la nôtre.
