Porter son fardeau seul

Dans moins d’une semaine aura lieu le week-end pascal. À cette occasion, certains fidèles de la communauté catholique pratique le chemin de croix de manière à comprendre et participer d’une certaine manière aux souffrances du Messie. 

Ce chemin de croix dans les écritures correspond aux parcours menant Jésus au Mont Golgotha où il allait être cloué à la croix.

Mais ce chemin de souffrance extrême a commencé dès le moment où Judas, livra Jésus aux mains des sacrificateurs et des anciens du peuple.

Nous l’avons dit précédemment, le chemin de croix est un moyen pour le pratiquant de comprendre la difficulté, la souffrance du Messie portant le fardeau de chacun de nous, nos fautes, nos péchés.

Mais excepté cette vision des choses, nous avons toujours nos fardeaux, nos fautes que nous gardons et que nous voulons absolument porter seul. 

Certains refuse même l’aide de qui que ce soit venant de la famille ou des amis. C’est vrai que de nos jours, nos problèmes, nos difficultés nous poussent à trouver nous même nos propres solutions, mais Le Seigneur qui Lui est passé par ces difficultés, veut nous aider et faire le chemin avec nous.

Il nous dit ceci dans l’évangile de Matthieu :

Si certains veulent connaître les souffrances que Le Seigneur a endurées pour nous, Lui nous invite à son tour à nous accompagner. En disant que Son fardeau est léger, il nous invite d’une certaine manière à ne pas flancher sous le poids de notre fardeau, puisqu’Il le porte avec nous.

Le joug est, par définition, une pièce de bois attachée au niveau des cornes des bœufs de manière à ce qu’ils avancent dans la même direction et que le poids de l’attelage soit moins lourd à porter.

Le Seigneur Jésus veut nous aider et nous soulager. Il dit ainsi :

Il veut nous soulager. Pour mieux comprendre, imaginez que vous avez une dette de plusieurs milliers d’euros et qu’une personne vienne vous dire, qu’il se charge de vous accompagner et de prendre à sa charge cette dette. Il en est de même, nos fardeaux ne doivent plus être les nôtres, mais un partage avec notre Sauveur, Celui qui nous en décharge et nous aide à le porter.

Cela vaut pour toutes les situations compliquées par lesquelles nous nous trouvons. Vouloir les porter seul, ne feront que nous affaiblir, nous accabler et nous faire perdre la confiance en nous et nous éloigner de la certitude d’avoir un Dieu aimant et aidant.

Mais si le joug est un moyen pour l’homme de ne pas être seul à supporter son fardeau, le joug impose, nous disent les commentaires bibliques, soumission et obéissance.

Nous venons de le voir, Le Messie qui vient porter avec nous notre charge, connait nos difficultés et surtout comment rendre le poids moins pesant, moins lourd. Si nous ne nous soumettons pas à Sa volonté, nous ne pourrons cheminer ensemble et ne pourrons arriver au bout du chemin.

Abandonnons-nous totalement et faisons confiance à Celui qui vient nous aider et qui veut soulager. C’est ainsi que nous pourrons apprendre de Lui et pourrons vaincre le mal.