Prêter attention à l’autre

Dans nos sociétés, nous aimons nous immiscer dans les affaires des autres. Certains artistes, notamment la chanteuse Guyanaise Fanny J, a écrit un titre qui s’appelle Palé où elle dénonce l’attitude de ses compatriotes qui s’intéressent à sa vie.

D’autre aussi ont écrit sur le sujet des paroles, des ragots véhiculés par des étrangers à leur vie.

Ceux-ci ne se rendent pas comptes des dégâts qu’ils engendrent dans la vie de ces victimes.

On ne peut pas comprendre les raisons pour lesquelles ces personnes s’intéressent autant à la vie de l’autre. De plus ils veulent même dire aux victimes comment elles devraient ou auraient du agir.

Je me demande, s’il s’agit réellement de la vie de la victime ou celle de l’accusateur.

Il est difficile quand on est une personnalité publique de pouvoir protéger l’intimité de sa vie. Les politiciens, quel que soit le parti ou le bord politique qui est le leur, se doivent, dans les cas de scandale, de s’éloigner de la vie politique publique et de s’abstenir d’échanger avec les différents médias. Après un certain temps, on les voit, revenir sur le devant de la scène publique comme s’ils n’avaient rien à se reprocher.

Il arrive aussi, que nos représentants religieux, soient également amenés à être mis au pilori pour les actes ou paroles qu’ils ont ou auraient pu commettre.

Cette semaine, mon ami a publié un article concernant une femme d’église, Joyce Meyer, qui a révélé s’être tatoué sur le corps son appartenance au Messie. Nous n’avons pas tous en tant qu’enfant de Dieu, la même vision des choses quant à l’interprétation des versets bibliques sur le sujet. Pour cette femme d’église, elle indique qu’elle a eu une révélation pour qu’elle puisse se marquer le corps ainsi et affirmer son camp en tant qu’enfant de Dieu. Pour d’autre, les textes bibliques donnent une tout autre orientation.

Nous ne prendrons pas le parti de porter notre réflexion sur ce sujet du tatouage, mais prendront l’orientation bien plus globale sur comment nous positionner. J’ai déjà à d’autre occasion eu à dire que nous portons bien trop d’importance à ce que les hommes disent et non pas à ce que l’Esprit de Dieu nous dit. Dans le cas de Joyce Meyer, ne connaissant pas réellement sa relation avec Dieu et avec l’Esprit de Dieu, nous ne pouvons avoir une vision ni un positionnement clair concernant sa révélation, si elle est réellement divine ou pas. Mais après tout, que nous importe, si ce n’est que ses prises de décisions soient suivies et appliquées par des fidèles de sa congrégation et bien plus encore. 

Le premier texte des écritures qui devrait nous permettre de prendre du recul est celui du livre aux Romains où il est dit :

Les échanges avec mon ami m’ont permis de comprendre qu’il n’y avait pas d’incompatibilité entre désapprouver l’action de l’homme et continuer à exprimer l’amour pour cette personne malgré l’acte que nous réprouvons. Jésus aimait Pierre, Judas et tous les pécheurs et pécheresses qu’Il délivrait. Il réprouvait le péché, mais aimait le pécheur.

Hier, j’ai également reçu une petite vidéo d’un ancien détenu, qui rend témoignage de sa conversion, ayant été touché par l’Esprit.

Si je m’étais arrêté à l’apparence de cet homme, je n’aurais jamais prêté attention à son témoignage. Mais l’Éternel m’a déjà fait comprendre d’une part qu’Il ne porte pas de considération à ce qui frappe les regards, mais c’est au cœur qu’Il porte intérêt.

Pour revenir à mon échange avec mon ami, je lui disais que seul l’Esprit de Dieu en nous pouvait nous permettre d’avoir ce regard de l’Éternel, celui qui voit au plus profond les pensées et du cœur de l’homme. On peut alors s’interroger sur les raisons qui auraient poussé cette enseignante des écritures à annoncer, publiquement, sa révélation et son choix. On peut alors se lancer dans de nombreuses hypothèses, mais sans l’avoir elle directement pour lui poser la question ou sans interroger l’Esprit de Dieu avec le risque qu’Il nous réponde comme Il l’a déjà fait avec moi : cela ne te concerne pas.

Par contre, ce qui nous concerne est de connaitre Dieu comme il nous l’est rappelé dans le texte suivant :

On peut comprendre aisément que si l’homme, qu’il soit religieux ou pas, qu’il soit trompeur ou pas, c’est notre connaissance du Créateur qui nous permettra de discerner où penche le cœur de l’autre. 

On peut se dire que c’est une bien belle manière de fuir le sujet. Mais il n’en est rien. Quand nous considérons la parole de l’Éternel, les choses s’éclaircissent.

Voilà ce que nous dit Le Seigneur qui nous dédouane des actes des autres : 

De fait, si nous sommes dédouanés des actes de notre prochain, nous n’avons aucune raison de porter une critique, sur ces derniers. Par contre, il m’a été montré cependant deux choses : 

1. Échanger avec l’autre de ce qui n’est pas la volonté de Dieu
2. Prier pour ceux qui s’éloignent du chemin

En conclusion :

• Demandons à Dieu le discernement par Son Esprit-Saint qui sonde les cœurs
• Si l’Éternel nous le demande, contactons ces personnes pour leur parler des révélations que l’Esprit nous donne
• Prions pour que leur âme soit touchée par l’Esprit-Saint
• Et enfin, dans le cas où ils ne se repentiraient pas, laissons à Dieu le soin de les juger et corriger

 En agissant ainsi, nous prendrons du recul en ce qui concerne la vie de l’autre, tout en approfondissant, notre relation avec Dieu qui réellement nous parle. En laissant à Dieu, par Son Esprit le soin de convaincre le pécheur si celui-ci accepte de reconnaitre son erreur.

Qui peut résister à l’Esprit de Dieu ?