Dans l’insouciance

Avec le temps, j’arrive presque à envier les bébés et les enfants. Plus je les regarde et plus je me dis qu’ils sont préservés de tous les tracas et les vicissitudes de la vie.

Je ne cesse de me dire, que nous adultes, nous sommes éloignés du sens premier de la vie. Le Créateur dès les origines, a voulu que l’homme soit heureux et ne manque de rien.

Dieu a donc mis devant nous la vie et le bonheur qu’il oppose à un autre choix, celui de la mort et du malheur. C’est notre choix qui détermine si nous voulons vivre ou mourir ou encore si nous voulons être dans le bonheur ou le malheur. Quand je vois ce texte ou encore celui de la création, je ne puis m’empêcher de me dire :

Il a créé un arbre de la connaissance de ce qui est bien et qui est mal dès les origines. Ici, dans ce texte de Deutéronome, il met dans la balance le bonheur et le malheur.

Je pensais ces derniers temps à toutes ces dettes que j’ai accumulées et je me dis, à quoi bon acquérir des biens si c’est pour être esclave de mes créanciers et ne point profiter de la vie. Notre société de consommation crée chez nous un certain désir d’acquérir ce que nous avons toujours, au cours des années passées, su nous affranchir. 

De nos jours, également, nombreux sont les salariés qui ne souhaitent qu’une chose, c’est de gagner à la loterie, de manière à se défaire de la dépendance à l’activité professionnelle. Tandis que d’autres aspire à avoir une activité professionnelle pour subvenir à leurs besoins essentiels. L’homme est réellement un être qui est complexe et pas facile à comprendre.

Je regarde assez souvent les enfants et me dis qu’ils ont tout compris à la vie. Ils sont insouciants et vivent pleinement le moment présent.

Ces êtres innocents et n’ayant aucune contrainte doivent certainement avoir ancré en eux ces paroles :

J’ai toujours pensé que les enfants étaient des petits anges venus sur terre pour nous rappeler comment vivre. Aucune inquiétude. Quelles que soient les difficultés, qu’ont les parents, ces enfants continuent de s’amuser comme si rien ne se passait de grave.

J’en viens même à penser qu’ils ont compris que nous n’avons pas à nous inquiéter de demain et de ce qui se passera. Ils apprécient simplement en gardant confiance en leur avenir parce que leur père et leur mère gèrent tout et pourvoit à leurs besoins vitaux.

Quelles que puissent être nos inquiétudes, notre peur du lendemain, il convient de pouvoir nous appuyer sur notre Père qui Lui se chargera de nous donner de Ses richesses et tout ce dont nous avons besoin. S’Il a voulu les choses ainsi, c’est pour que nous puissions nous affranchir de ces inquiétudes et tracas que l’ennemi et ses agents peuvent nous faire endurer. Mais c’est surtout que nous puissions avec Sa promesse, nous attacher à Lui, asseoir notre foi et confiance en Lui.

Plutôt que de baisser les bras devant notre incapacité à trouver les solutions, tâchons de Lui passer le témoin afin qu’Il ait pleinement la main pour agir en notre faveur et nous combler de Ses richesses.

En nous en détachant, nous pouvons être assurés d’une part de retrouver la joie de vivre des enfants et surtout la conviction qu’Il fera ce qui est le mieux pour nous.