Gloire incomparable

Je réfléchissais aux dernières années passées durant lesquelles j’ai eu à encaisser et supporter de nombreuses épreuves et souffrances. J’ai pu prendre conscience de l’importance des mots de réconfort de proches, de collègues, de connaissances et d’amis. 

J’ai également eu des mots et des paroles de personnes que je ne connaissais pas et qui m’ont complètement surpris par leurs mots et qui après ont complètement disparu sans que je puisse leur dire un merci.

On a souvent tendance à dire à ceux qui viennent nous réconforter que ce qu’ils font et disent ne sont que des mots et qu’ils ne vivent pas nos souffrances. C’est en effet vrai, dans nos moments de souffrances, nous ne pouvons comprendre le poids des paroles sur notre vie, notre âme. 

Sur l’instant présent, ces mots ne sont que des mots qui n’ont aucun impact sur notre bien-être réellement.

Il m’arrivait même de dire à ceux qui me portaient ces mots de réconfort, vous ne pourrez jamais comprendre ma souffrance si vous n’êtes pas passés dans votre vie par cette étape. 

Aujourd’hui où je suis plus apaisé, plus libéré de mes chaines, de mes peines et tribulations, je peux avec le recule peser la valeur de ces mots.

À mon tour, ayant vécu ces expériences compliquées, je me retrouve à mon tour à apporter du réconfort à ceux qui souffrent et qui passent des tribulations équivalentes ou pires que celles que j’ai eues à endurer.

L’apôtre Paul, lui aussi, qui eu à endurer beaucoup de tribulation, nous dit ceci :

Sans prendre de recul sur nos épreuves et souffrances, on peut difficilement croire que celles-ci étaient légères. Mais la deuxième partie du texte parle non plus de poids de souffrance, mais un poids de gloire éternelle.

Le prophète Esaïe indiquait avec certitude ces paroles : 

Les commentaires bibliques indiquent que l’eau et le feu représentent toute espèce de danger. On a donc ici l’information que ce sont les plus grands dangers qui pourraient s’abattre sur nous, nous ne seront pas atteints.

Et on a la confirmation de cela, quelques années après, avec l’histoire des compagnons de Daniel dans la fournaise. Il est dit que dans cette fournaise, les compagnons de Daniel n’étaient pas seuls dans la fournaise, et celui qui était avec eux était semblable à un fils de Dieu.

Voilà en quoi ces paroles de réconfort sont utiles. Elles se doivent d’être de la part de Dieu et non de nos propres mots. Ce n’est qu’ainsi que l’accablé pourra voir la présence de Dieu à ses côtés.

Désormais, prenons conscience que les paroles que nous apportons, de la part de Dieu, a une importance capitale dans la vie de celui qui est souffrant. Encourageons du mieux que nous pouvons, avec l’aide de l’Esprit-Saint, ceux qui sont en difficultés. N’hésitons pas à être des instruments dans les mains de Dieu pour chacune de Ses créatures et particulièrement pour Ses enfants accablés.