Psaumes 107.29
Il fit succéder le calme à la tempête – et les vagues se turent.
Version Pirot-Clamer
Le calme après la tempête
Pour ceux qui ont déjà vécu des tempêtes ou des cyclones, il s’avère que ce que l’on attend le plus en tant que parent, c’est la fin de l’épisode.
Petit, par contre, mes souvenirs m’amènent à me rappeler des Dankits actuellement appelé Bokits, mais avec une consistance bien plus massive, nous permettant de tenir pendant l’ouragan, sans avoir à redemander de quoi manger.
Mais qu’il s’agisse des parents ou des enfants, ce qui essentiel, c’est de pouvoir reprendre une vie moins calfeutrée et plus libérée.
Pourquoi la fin de cet épisode est-elle si désirée ?
Si dans notre réflexion d’hier, Un sommeil doux et paisible, nous avons compris l’importance de nous coucher avec l’esprit et l’âme en paix, la fin d’une tempête n’est pas de tout repos. En effet, avant de nous offrir une quelconque possibilité de retrouver une vie normale, tout ce que la tempête a détaché, nécessite une mise au rejet et impose un changement.
Ainsi, si l’on n’avait pas élagué les arbres avant le phénomène, on se doit de ramasser branchage et feuillage pour les mettre au feu ou au rebut. Quels que soient les impacts de la catastrophe, le changement doit intervenir avant que le calme ne puisse s’installer.
Qu’avons-nous à mettre au rebut ?
Tout comme la phase précédant l’apaisement au coucher, nous nous devons de mener une analyse de ce qu’il nous est nécessaire. Nous avons ainsi, certaines choses qui nous ont été ôtées pendant la tempête et qui ne nous sont pas utile, voire qui entrave notre avancée, notre croissance.
Ce travail ne peut venir que de nous. Si la tempête ne vient pas de nous, si le calme non plus ne vient pas de nous, ce qui pèse dans notre vie et qui nous empêche de repartir de manière sereine et paisible, l’est.
Les écrits nous disent que c’est Le Seigneur qui calme la tempête et qui apaise le tumulte des flots.
Psaumes 107.29
Il changea l’ouragan en brise légère, et les vagues de la mer se turent.
Version Augustin Crampon
Tout n’est pas d’être apaisé après la tempête. Il s’agit de repartir en ayant tiré quelque chose de bon pour la poursuite de notre vie.
Si les ouragans ne servaient qu’à détruire, en effet, on pourrait comprendre que leur utilité est nulle. Mais si nous nous attardons à toute la vie qui renait après, nous pouvons comprendre que malgré cela, il y a la nature qui reprend vie et que nous avons une occasion de renouveler nos bâtisses.
Devons-nous percevoir ainsi aussi nos épreuves ?
Aussi étrange que cela puisse paraître, Oui.
Nous avons bien souvent trop tendance à penser que notre vie spirituelle est un long fleuve calme et tranquille, sans embuche. Mais, j’ai appris que ces épreuves sont pour nous des occasions pour nous reconstruire et d’apprendre. Ce fut le cas des disciples de Jésus affrontant seul la tempête, ils devaient augmenter leur foi et leur confiance Dieu. Et c’est précisément ce que Le Messie leur dit :
Matthieu 8.26
Pourquoi êtes-vous craintifs, gens de petite foi ? Alors, s’étant levé, il reprit les vents et la mer, et se fit un grand calme.
Version John Nelson Darby
Oui. Si nous passons par des épreuves, c’est pour que notre foi soit affermie. Nous nous devons de renforcer, malgré les turbulences et les vents impétueux, à garder fermement la foi en notre Seigneur, qui le moment venu dira à la tempête de s’en aller.
