Dans la vie de tous les jours, nous sommes confrontés à ce dilemme qui est celui du respect des règles qui s’oppose à notre volonté, notre manière de penser ou de concevoir les situations.

La définition du mot dilemme donne comme synonyme le raisonnement ou la possibilité de choisir.

La sagesse quant à elle amène l’homme à se baser sur ses expériences, et sur les règles et conduites à envisager avec prudence.

J’ai assisté dans une assemblée religieuse à une situation qui m’a terriblement perturbée. Je vais vous relater les faits, et chacun pourra se faire sa propre analyse de la situation et du choix qu’il aurait pu prendre dans ce cas.

Un des voisins de la communauté voulait sortir de son domicile, mais ne le pouvait à cause d’un véhicule qui l’en empêchait.

Ce jeune homme, s’est rapproché de l’assemblée et s’est adressé à l’un des dirigeants le plus proche pour leur indiquer le numéro de la plaque d’immatriculation qui le dérangeait.

Jusque-là, rien d’anormal, me direz-vous. Mais malgré cette sollicitation, après pratiquement dix minutes, aucune information n’avait été transmise, ni par le support de vidéoprojection, ni par microphone. Pour seule réponse, il lui était demandé de patienter.

Excéder par cette demande d’attente supplémentaire, il lui était indiqué qu’il s’agissait de ne pas déranger le service qui était en cours.

Portant un intérêt à la situation et à l’impatience de l’homme de ne pas être en retard à son activité professionnelle, j’ai pu comprendre toute sa colère qui montait.

Pour avoir déjà assisté à ce type de situation, la sagesse nous recommande, si je ne me trompe, de trouver rapidement un moyen de faire redescendre la pression et les tensions.

Le représentant de la communauté cru être sage en demandant à ce jeune homme de patienter, mais s’il a pris en considération les règles et les protocoles du service en cours, ne pris aucunement en considération le besoin et les impératifs de cet homme.

Le sage, dans le livre des Proverbes, recommande ceci : 

Cette situation m’a fait penser à ce que j’aime à répéter : 

Dieu nous a donné des règles de conduites, mais elles ne peuvent être appliquées sans bon sens, ni amour pour l’autre et pour Dieu Lui-même.

Une simple prise en compte de l’impératif de l’autre, de son besoin, de sa réalité aurait pu éviter, non seulement, cette petite crise, mais surtout la paix et tranquillité du moment, le temps d’une annonce urgente.

Je ne puis m’empêcher de penser que ce que voulait faire Uzza était juste et bon, mais si Le Créateur l’a frappé et puni de mort, c’est que le côté sacré et surtout saint de l’Arche avait été profané.

Prenons donc en considération toutes les composantes de nos décisions.

Nous ne pouvons réellement connaître quelles règles ne doivent et ne peuvent être contournées, que si nous portons un intérêt à ce que L’Esprit de Dieu nous dit.

Sollicitons-Le.