Genèse 5.2
Homme et femme il les créa, il les bénit et leur donna le nom d’ »Homme », le jour où ils furent créés.
Version Bible de Jérusalem
Quel sexe
Dans mes notes, le choix du sujet que je souhaite partager avec vous est celui du sexe de l’enfant. Je sais que depuis quelque temps, ce sujet du genre humain fait débat et est même très controversé. En effet, l’homme, toujours dans sa volonté de s’affranchir des règles divines et du rejet de Sa création, a fait le choix de ne pas croire en la mise en place de la création par un Dieu Créateur. Pour lui, le monde tel que nous le connaissons, est le fruit d’une évolution normale et naturelle de la vie sur cette planète.
S’il est vrai que la création a évolué au cours des siècles, là, je rejoins les scientifiques, cependant, je reste confiant en la déclaration et à la vie sur cette terre par Le Créateur.
Nous n’entamerons pas cette discussion, ni ce débat, puisque ce ‘n’est pas le sujet de notre réflexion.
Quelle est l’importance de reconnaitre que ce soit Le Dieu Créateur et non pas la nature qui serait à l’origine de tout et notamment du genre humain ?
Pour bien comprendre, le pourquoi de cette interrogation, il nous faut nous appuyer sur des faits. La science nous indique que c’est l’ovule qui déterminera si le sexe de l’enfant sera masculin ou féminin selon le chromosome choisi. Ce chromosome, s’il est du type X, donnera naissance à une fille et si c’est le chromosome Y, ce sera un garçon.
Les écritures saintes, par contre, ne donnent pas autant de supposition ni d’explications sur le choix du sexe et du genre humain.
Il est toutefois dit de manière très simple dans le livre de la Genèse, que Le Créateur dès la création a défini le genre de l’Homme. Il est dit :
Genèse 5.2
Il les créa mâle et femelle, et il les bénit, et leur donna le nom d’Homme, au jour qu’ils furent créés.
Version Ostervald
En prenant lecture de ce passage de la bible, je repense à mes années scolaires où il m’était enseigné, qu’il y a deux espèces dans le règne animal. Jusqu’à aujourd’hui, cela n’a pas changé, que ce soit l’espèce animale ou encore de l’espèce humaine, il y a le mâle et la femelle.
Depuis quand avons-nous vu changer cette règle ?
Pour satisfaire les besoins de certains lobbys, nos gouvernants ont fait adopter une loi et sortant du cadre initial de l’espèce humaine. On ne reconnait plus deux sexes, mâle et femelle, mais on accepte de considérer qu’il y a des personnes qui ne seraient pas genrées naturellement, homme ou femme.
Ainsi, sur certains documents d’état civil non genrés ou on prend même des éléments de langages relevant de la communication dite inclusive.
Ma réflexion sur le sujet m’a amené à considérer la naissance d’un enfant. Lors de l’échographie, les parents naturellement demande le sexe de l’enfant. La réponse est systématiquement un garçon ou une fille.
Je n’ai pas connaissance de professionnels de santé qui dirait, en voyant le sexe du bébé, qu’il n’est pas genré.
Je veux bien croire, et j’admettrai volontiers qu’au fur et à mesure des années, l’être humain puisse choisir l’orientation sexuelle qui sera la sienne. Mais on ne pourra jamais enlever le fait, qu’un nourrisson vienne au monde avec un sexe mal ou femelle.
Comment réagissons-nous vis-à-vis de ces personnes ayant fait un choix contre-nature de leur genre ?
Je ne donne aucune recommandation sur le sujet. Cependant, je peux partager avec vous, ce que j’ai appris :
Dieu, même s’Il n’est pas d’accord avec ces agissements, continu malgré tout d’aimer Ses créatures. On peut désapprouver le choix, les orientations sexuelles de ces personnes, mais continuer malgré tout à les aimer en qualité de créatures de Dieu.
Si Dieu ne les rejettent pas, nous ne devons aucunement les rejetter. Tout comme pour toutes dérives ou désobéissances des directives divines, Il continue de nous aimer et de nous pardonner nos choix.
Ce texte de l’évangile me rappelle quel doit être mon credo :
Luc 6.37
Et ne jugez point, et vous ne serez pas jugés ; ne condamnez point, et vous ne serez point condamnés ; absolvez, et vous serez absous.
Version Bible Annotée
Ce texte de Luc nous montre le regard, malgré toute la conviction que nous pouvons avoir, de ce qui est bien ou mal, de ce que nous devons pratiquer ou pas. Ce qu’il nous recommande, c’est plutôt de renoncer à condamner ou juger ceux qui ont des dispositions en opposition avec les nôtres. Cela me fait penser à la parole de l’apôtre quand il dit :
Romains 12.14
Bénissez ceux qui vous persécutent, ne les maudissez pas mais priez pour eux.
Partant de ce conseil concernant ceux qui nous persécutent, où l’apôtre nous demande de ne pas maudire, mais plutôt de bénir et de prier pour eux.
Prions donc pour ceux qui ont fait des choix que nous réprouvons.
