Ce sont ces mots qu’une collègue souffrante, me disait sur son lit d’hôpital pour m’encourager à tenir bon.

Hier matin, j’échangeais avec une amie qui me sollicitait pour la prière et je lui dis des mots, qu’une autre collègue dans l’après-midi me répétait pour m’inciter à tenir bon et ne pas baisser les bras.

Depuis quelques jours, je ne sais si vous le ressentez comme moi, mais il y a soit de plus en plus de personnes en souffrances, soit c’est moi qui suis plus susceptible à ressentir la souffrance des autres. Nous avons nos propres difficultés et épreuves de vie et par lassitude, nous sommes enclins à vouloir abandonner.

Notre vie est faite de bons comme de mauvais moments, de jours heureux comme de jours difficiles à vivre. Quand les jours heureux sont là, nous sommes dans la joie et la gaité, mais dès que les choses ne se passent pas comme nous l’envisagions, nous nous trouvons désemparé et perdons le sens des mots : Ténacité et Persévérance.

S’il est simple d’encourager notre prochain qui est en difficulté, il nous est plus difficile de nous identifier à lui quand il est au plus fort de son épreuve et de ressentir ses souffrances.

Dire à l’autre : Tiens Bon, si cela peut être une marque de soutien et d’encouragement, ne nous permet pas de ressentir toute sa douleur.

Dans Son épitre aux Corinthiens, l’Apôtre Paul dit ceci qui s’adresse également à nous qui supportons nos difficultés et épreuves : 

Si Saint Paul se permet de nous donner ces conseils, c’est que d’une part, lui aussi a eu à endurer des difficultés, des persécutions, des tribulations et a su s’appuyer sur Le Messie.

Il nous dit ainsi, que malgré la difficulté, nous sommes toujours en vie. C’est l’un des points que chacun de nous devons garder à l’esprit : Malgré tout cela, nous sommes en vie.

Dans mon échange avec ma collègue, nous avons eu l’occasion de parler de mon ami Job qui visiblement n’est pas que le mien. Job, par rapport à ses épreuves, a désiré la mort. Nous, dans certaines situations, désirons également en finir avec notre vie pour échapper à ces difficultés et souffrances. Mais mon cheminement spirituel et la vie que nous vivons m’ont enseigné que chacune de mes épreuves, chacune des étapes qui jalonnent mon chemin sont des leçons de vie.

Je me dois donc de chercher à apprendre, comme pour une épreuve d’examen à l’école, comment réussir l’épreuve et valider ainsi mon passage à l’étape suivante.

J’ai ainsi appris et hier dans mon échange, je le disais encore une fois :

Je me dois de retirer mon regard de la souffrance, de l’épreuve et fixer mes yeux sur Jésus, Celui qui a pris sur Lui toutes mes difficultés, mes maladies,mes blessures et mes souffrances.

Oui, Le Messie a porté nos souffrances, nos douleurs, nos difficultés. C’est sur Lui que nous devons poser le regard dans nos moments les plus désagréables. Si Lui a enduré ces souffrances, c’est pour que nous puissions trouver en Lui, le soulagement de nos souffrances.

L’Apôtre Pierre, quant à lui qui a également eu à souffrir, nous dit :

On peut être amené à renoncer de vivre ces moments difficile et d’endurer autant de souffrances. Mais nous devons garder à l’esprit, que si Dieu permet cela, c’est pour que nous puissions avancer en ayant le regard fixé sur Jésus, qui porte nos douleurs et difficultés mais surtout pour que nous puissions accentuer, la confiance en notre Dieu et les promesses qu’Il a préparer pour nous.