Parfois, les choix que nous faisons n’aboutissent pas à ce que l’on prévoyait ou souhaitait. Dans ces cas-là, nous cherchons bien souvent à rejeter sur l’autre les conséquences de notre choix, de la voie que nous avons emprunté.

Hier, j’ai été surpris d’entendre un leader syndicaliste affirmer avec conviction que s’il avait pu s’en sortir de la maladie, Dieu n’avait rien à voir dedans, puisqu’il ne croit pas en Dieu.

Je suis toujours surpris d’entendre certains quand leurs choix sont bons, dire : Merci Seigneur pour cette grâce. Mais dès que les conséquences de leurs choix les amènent sur des voies qui ne sont pas celles envisagées, de dire qu’ils ne croient pas en un Dieu qui puisse permettre cela.

Il est si facile de rejeter le tors sur l’autre quand ça ne marche pas et de ne pas assumer nos échecs.

Je disais récemment à ma nièce, que les choix qu’elle devait faire, peuvent l’amener à l’échec comme ils peuvent être une réussite. Si c’est un échec, qu’il lui faudra assumer les conséquences de sa décision et apprendre de cet échec. Nos échecs tout comme nos succès sont formateurs. Ils nous apprennent à mieux prendre nos prochaines décisions et choix.

On est souvent enclin à remettre la faute de nos échecs sur Dieu, mais nous n’avons jamais pris le temps de Lui présenter notre volonté, notre choix, notre voie. Et si nous l’avons fait, nous ne savons pas attendre Sa réponse et faisons comme bon nous semble par manque de patience puisqu’Il n’aurait pas répondu dans le temps que nous souhaitions. Parfois, Je me demande, si nous ne considérons pas dans le fond Dieu comme la créature et non pas comme Le Créateur, Le Dieu Tout-Puissant.

J’ai eu du mal à admettre, dans ce texte, que Dieu voulait du mal pour Ses créatures. Mais quand nous analysons le texte, nous pouvons voir que le malheur qu’Il prévoyait de faire à l’homme est lié à la conséquence de leurs mauvais agissements.

On peut bien évidement comprendre ici, et je repense en disant ça à une amie d’enfance qui disait, que l’on cherche toujours à prendre la défense de Dieu, que ce sont nos actes, nos erreurs qui sont la répercussion de nos mauvais choix.

On remarque aussi, dans ce passage, que les paroles du Seigneur sont plus particulièrement axées sur la repentance de l’homme. C’est sa décision d’écouter Dieu et de se détourner de la voie qu’il a emprunté qui permet à Dieu de l’aider et de le sortir des conséquences de son erreur.

Nous pensons malheureusement que lorsque nous avons accepté Le Messie, tout doit rouler et notre vie ne doit avoir aucune embuche, aucun travers. Mais Je le redis, nos épreuves, nos échecs, sont formateurs. Ils sont là pour que nous puissions rechercher dans notre cheminement, dans notre prise de décision, où nous avons manqué de discernement.

Apprenons donc et demandons à Dieu du discernement afin que nous puissions faire de meilleurs choix. Si nous avons pris la mauvaise direction, sachons entendre et reconnaitre les conseils et recommandations qu’Il nous donne pour nous en sortir et ne plus les renouveler.