Exode 23.16
La fête de la moisson, prémices de ton fait, de ce que tu sèmeras dans le champ, et la fête de la récolte, à la sortie de l’année, quand tu récoltes ton fait du champ.
Version André Chouraqui
Reconnaissance et remerciements
S’il y a une période de l’année que je n’apprécie pas, c’est celle qui succède à la fin de l’année et que j’appelle la période des « Bonanistes ».
S’il s’agit d’un néologisme de ma part, c’est que sur le mois de janvier, on rencontre sans arrêt des connaissances ou autres qui nous souhaitent La Bonne Année.
Je pensais être un cas particulier des non Bonanistes, mais je me suis rendu compte que bien d’autres n’apprécient pas ces souhaits qui ne disent rien de particulier. J’en veux pour preuve, que l’année dernière, certains souhaitaient la bonne année au monde et pourtant la guerre a été déclaré en Ukraine et en Russie. On peut se dire oui, mais les années précédentes, il n’y avait pas la guerre, mais, selon notre président, nous étions en guerre contre le coronavirus.
Ces souhaits sont-ils utiles ?
Nous permettent-ils de véritablement profiter pleinement et sereinement de l’année ?
Pas plus tard qu’hier, je recevais une vidéo de feu Ibo Simon, qu’il repose en paix, qui disait que dans la réalité des choses, nos comportements ne changent pas, nos intentions ne changent pas et que seule l’unité de l’année changeait vraiment.
Sans pour autant généraliser et nous mettre tous dans le même état d’esprit et de fonctionnement des Bonanistes, je me suis dit, que nous devons peut-être revoir nos souhaits plutôt que de simplement dire Bonne Année.
J’ai aussi découvert il y a deux jours aux informations que certains héritant du panafricanisme avaient choisi de fêter après les fêtes de la nativité, celle qu’ils appellent Kwanzaa, en reconnaissance à Dieu, les prémices de leur moisson.
Même si ces croyants rejettent toute association à la religion occidentale de cette fête, il n’empêche que dans le livre de l’exode, Le Créateur avait donné à Son peuple des directives pour ces fêtes des prémices. Il dit ainsi :
Exode 23.16
Puis viendra la fête de la moisson, la fête des premiers produits de ton travail, de tout ce que tu as semé dans les champs. Enfin viendra la fête de la récolte au terme de l’année, lorsque tu récolteras les derniers fruits de ton travail dans les champs.
Version Bible des Peuples
Ce texte nous invite, après la fin de l’année, à adresser à Dieu notre reconnaissance pour toutes les choses, qu’Il nous a permis de recevoir au cours de l’année.
Est-ce la pensée qui nous anime quand nous présentons nos vœux et nos souhaits ?
Sommes-nous reconnaissant pour toutes Ses grâces et bénédictions de l’année écoulée ?
Plus que jamais, je vous encourage à avoir, dans cette période où l’on est amené à présenter les vœux, à avoir de la reconnaissance pour les œuvres du Créateur.
S’il est vrai que cela fait la plupart du temps plaisir de recevoir ces vœux, n’oublions pas de rendre les remerciements à Celui qui permet à l’année d’être bonne pour nous.