Quand nous regardons des défilés de militaires, nous apprécions la rigueur dans les déplacements et la synchronisation des mouvements de marche.

À ces moments-là, nous ne pensons pas à leurs activités de destructions de leur semblable. S’il y avait une activité que j’avais du mal à apprécier, c’était l’exercice de tir. Là où mes camarades se plaisaient dans le maniement des armes, je me contentais de simplement faire l’exercice de tir pour en finir au plus vite.

Le conflit actuel en Ukraine nous montre toute l’horreur et la désolation que la guerre produit et les conséquences de celle-ci sur le devenir de nombreux civils. Récemment, j’entendais un jeune qui disait ces paroles que j’ai beaucoup appréciées :

Si les leaders étaient sur le terrain et vivaient la guerre comme les soldats et la population, ils auraient rapidement trouvé une solution pour mettre fin à ce conflit.

Aujourd’hui, alors que les dirigeants politiques se complaisent à vouloir prolonger cette guerre, menaçant d’utiliser l’arme nucléaire, le peuple et les habitants eux souffrent. On ne parle pas ici uniquement ici des Ukrainiens et des Russes, mais bien de la population mondiale.

Dans notre vie aussi, nous avons des moments où nous sommes confrontés à des impacts d’un conflit pour lesquels, nous ne sommes pas acteurs.

Comment réagissons-nous quand les conflits entre personnes tiers ont une incidence sur nous ?

Il nous arrive dans ces cas, en voulant nous protéger, de finalement devenir acteur par rapport à notre instinct de survie. Nous prenons les armes et défendons nos demeures, nos familles et notre vie, qu’elle soit confortable ou pas.

Il y a pourtant un combat pour lequel nous devons être acteur et qui nécessite une vigilance extrême : Le combat spirituel.

Il y a un conflit dans lequel nous sommes embarqués sans réellement en être conscient et qui concerne notre âme. Dans ce combat, si les êtres spirituels combattent pour acquérir notre âme, nous n’en avons pas toujours conscience et nous vivons notre quotidien par moment sans vraiment nous en inquiéter.

Sommes-nous conscient de notre valeur ?

Avons-nous des actions à mener dans ce combat ?

Craignons-nous la perte de notre vie, de notre âme ?

Quel camp avons-nous choisi ?

Il est difficile de croire que nous sommes le sujet d’une bataille, d’un conflit, d’une guerre. Ce combat concerne des êtres invisibles qui luttent entre eux pour nous acquérir.

Le roi David, lui, l’avait compris et nous indique comment il réagissait. Il nous dit :

Quand même une armée camperait contre moi, Mon cœur n’aurait aucune crainte.

Quand la guerre s’élèverait contre moi, Même alors, j’aurais confiance. Psaumes 27.3

Je repense à ces peuples qui subissent la guerre, difficile de croire qu’ils soient tous sans crainte ni peur, surtout quand les bombardements ont lieux en permanence, parfois à côté de chez eux.

Dans le combat qui est livré pour notre âme cependant, si nous avons une action à mener, c’est celui de nous préparer en revêtant notre armure de protection indiquée dans le livre aux Éphésiens où l’apôtre Paul nous dit :

Revêtez l’armure de Dieu, pour pouvoir résister aux manœuvres du diable. Éphésiens 6.11

Si David préconisait de rester confiant, sans peur, c’est parce qu’Il s’avait d’une part qu’il avait revêtu son armure, et d’autre par parce qu’il était dans le camp de Dieu. Mais l’armure, sans la résistance aux manœuvres du diable et sans reconnaitre celles-ci, ne saurait suffire.

Sommes-nous en mesure de dire comme David : « Je suis sans crainte » quand l’ennemi attaque ?

Nous ne pouvons avoir la conviction que notre âme est en sécurité, que si nous avons fait le choix du camp de Dieu.

Ainsi, quelque soit les épreuves, les guerres, les troupes armées qui nous encercleraient et attaqueraient, nous resterons confiants et en paix puisque notre âme est en sécurité dans le camp de notre Dieu.