Bénir Celui qui bénit
On entend souvent parler dans nos assemblées de croyant de bénédiction. La bénédiction est définie comme étant une faveur accordée par Dieu.
Mais comment pouvons-nous bénir Celui qui bénit ?
Pouvons-nous accorder à Dieu une faveur ?
Quels sens donner à cette recommandation de Bénir l’Éternel ?
Un des synonymes qui est le plus utilisé pour le mot bénir, est : remercier ou encore glorifier.
Dans le livre des Psaumes 34.2 il est ainsi traduit :
Mon âme mettra sa gloire en l’Éternel ; Les humbles m’entendront et ils se réjouiront.
Quand on rend gloire ou que l’on remercie une personne, généralement, c’est pour vanter, mettre en avant ses mérites.
Il s’agit alors dans ce passage de continuellement remercier, et rendre gloire à Dieu.
En faisant ainsi, on ne peut se permettre de se plaindre ou de geindre, mais de reconnaitre, en tout temps, que ce qui nous arrive est pour que la gloire revienne à l’Éternel.
Mais quand nos souffrances, nos tristesses, nos maladies nous accablent, pensons-nous à remercier Dieu et à Lui rendre gloire ?
Avons-nous cet automatisme de le bénir pour ce qui nous arrive ?
Qu’on le veuille ou non, notre nature humaine ne nous pousse pas au remerciement et à la louange à Dieu. Quand les choses vont mal, nous sommes plutôt à ressasser nos difficultés et nos plaintes à Dieu afin qu’Il intervienne et nous enlève par Sa Toute-Puissance de cette situation.
Quand nous avons une dépense imprévue ou un doigt écrasé dans la porte de la voiture par exemple, notre nature humaine a plutôt tendance à jurer et à chercher toutes solutions possibles pour résoudre le problème du moment, mais pas à remercier ou rendre gloire à Dieu.
Pourquoi donc le remercier quand tout va mal ?
Rendre gloire à Dieu, Le bénir dans ces circonstances, revient à reconnaitre que Dieu est au contrôle et qu’Il a quelque chose à nous montrer. Remarquons bien la situation des choses, quand nous souffrons et que ces choses nous arrivent, nous nous plaignons d’avoir mal. On peut même être tenté de dire que Dieu nous veut du mal.
Mais un père peut-il vouloir le mal pour son enfant ?
Dieu ne veut pas nous faire souffrir, mais comme il l’a fait pour mon ami Job, il laisse parfois le malin nous secouer afin de voir si nous garderons, même dans la souffrance et les difficultés, notre reconnaissance à notre Dieu.
David, en nous invitant à constamment bénir et louer l’Éternel, nous donne le moyen de vaincre cet automatisme de la plainte, fixant le regard sur notre peine pour les orienter non plus en complaintes, mais en louanges, remerciements et bénédictions adressés à Dieu.
Ne nous lassons donc pas de louer Dieu et nos difficultés ne représenterons rien d’autre que des occasions supplémentaires de voir les actions de Dieu en notre faveur et les louanges, actions de grâce et remerciements seront plus grands.
Psaumes 34.2
