Ce dimanche, à l’occasion d’un des concerts de la Route du Rhum destination Guadeloupe, Mon ami occupait la scène avec son groupe et partageant sa musique, ses chants avec le public.

J’ai pris un instant pour écouter les paroles et voir comment la musique pénétrait cette foule de spectateur sans tenir compte de leur appartenance religieuse ou croyance.

Je me suis laissé dire que la musique, le chant est un vecteur puissant dans la transmission de l’évangile et de la proclamation de la parole de Dieu.

Mais comment des personnes, croyants ou non, font-ils pour chanter ces paroles parfois si engageantes ?

Sont-elles réellement conscientes de ces mots ou est-ce seulement de l’appréciation de la musique ?

Le prophète Esaïe reprenant les paroles du cantique dit ceci : 

Voici, Dieu est ma délivrance,
Je serai plein de confiance, et je ne craindrai rien;
Car l’Eternel, l’Eternel est ma force et le sujet de mes louanges;
C’est lui qui m’a sauvé. Esaïe 52.12

En assistant au spectacle et voyant le public chanter et danser les louanges à Dieu, j’ai été convaincu que l’Esprit faisait Son œuvre et utilisait ces artistes pour toucher le cœur même des plus réfractaires à l’évangile du Messie.

Si l’Esprit, touche les cœur, l’âme des hommes, pouvons-nous critiquer encore ces artistes et ces spectateurs ?

Nous avons chacun notre propre conception de la musique sacrée, celle que nous pensons qui plait à Dieu. Moi-même, j’ai du mal à pouvoir écouter des chants Gospel chanter sur de la musique Rock ou encore des chants Gospel sur de la musique classique. Mais aucunement, je ne me permettrais de dire si cette musique plait ou nous à Dieu, mais pourrai dire, que mon âme n’y prend point plaisir. Je ne peux donc généraliser ni faire de mon ressenti, mon vécu, mon appréciation une règle qui doivent être appliqué pour tous.

J’ai pu comprendre que le chant, la musique, les chants sont très importants, mais sans l’Esprit de Dieu qui touche les cœurs, ce ne serait que spectacle et mise en avant de l’homme.

Si la musique est un vecteur pour attirer les foules, il n’en est pas moins du fait que les paroles laissent des traces dans l’esprit et le cœur de l’homme.

Qu’en est-il de chant ou de musique dites profanes ?

Mais il nous arrive également de chanter, de danser sur des rythmes, des chants qui n’ont rien à voir avec le sacré, avec le Divin. Dans ces cas, nous laissons dans notre corps et notre esprit des traces de ce que nous considérons, comme des messages de valeurs.

En écoutant ces musiques, interrogeons-nous sur : 

1. Qui est loué, est-ce l’homme, l’artiste ou Dieu ?
2. Ces musiques, créent-elles en nous une reconnaissance des talents que Dieu a mis en l’homme ou sont-elles simplement des divertissements ?

Pour ma part, que ce soit de la musique sacrée ou profane, je recherche toujours à comprendre ce qui est véhiculé comme message et ce que je peux appliquer dans ma vie.

J’en parlais encore récemment avec une amie, Dieu est en mesure d’utiliser une chanson qui passe à la radio, pour s’adresser à nous. Une phrase d’une chanson profane ou sacrée, peuvent être un moyen d’interpeler l’auditeur afin qu’il prête attention à ce que l’Esprit de Dieu lui dit.

Demandons donc à Dieu de nous ouvrir les oreilles, de nous permettre d’être plus attentif à tout ce qu’Il dit et être plus alerte sur les moyens qu’Il utilise pour s’adresser à nous. Nous pourrons alors, à notre tour, exprimer notre chant de louange.

Esaïe 12.2