Une question de communication
La communication est le moyen que l’on a pour faire passer des messages. Mais ces messages sont parfois assez mal perçus ou pas suffisamment clair.
On définit généralement la communication comme étant le moyen utilisé pour partager quelque chose avec une autre personne. La communication est si importante que l’on crée des services de communication pour véhiculer habituellement les valeurs d’une marque ou d’un produit.
Mais à quoi sert-il de communiquer si le message n’est pas perçu ?
Hier, j’ai été confronté à une situation qui aurait pu créer un différent entre une connaissance et moi. En entrant dans la boulangerie, je lui tins la porte pour qu’il sorte et celui-ci en passant dit simplement : On a même ici un groom.
Cette réponse m’a interpellé et m’a laissé sans voix. Une fois mon achat terminé en sortant, ce même homme me montra de la bienveillance en me souhaitant de passer une bonne journée.
Si le fait de communiquer est important dans la relation des hommes, l’interprétation, est capitale dans la manière de percevoir ces mots et le sens que l’on donne à ceux-ci.
Hier encore, à l’assemblée nationale, des mots prononcés ont entrainé une interruption de séance, suite à des propos qui ont été perçus comme racistes.
L’interprétation faite des mots : il retourne en Afrique, ou qu’ils retournent en Afrique n’ont pas la même portée ni la même signification. La perception des mots entraine donc des réactions et des agissements différents.
De même, en matière de prophétie, de rêve, nous pouvons avoir des interprétations et perceptions particulières qui peuvent influer fortement sur notre quotidien. Quand, de plus, il s’agit de prophétie biblique, cela peut avoir une incidence sur non pas sur nous, mais aussi sur de nombreux autres.
En 2 Pierre 1.20, il est écrit :
Avant tout, sachez-le : aucune prophétie d’Écriture n’est objet d’explication personnelle ;
Ici, l’auteur nous met en garde contre des interprétations qui seraient personnelles et pas dictées par l’Esprit.
L’interprétation est le fait de donner un sens personnel, parmi d’autres possibles, à un acte, à un fait, dont l’explication n’apparaît pas de manière évidente ;
Nombreux sont ceux qui se déclarent prophète, mais qui comme les devins et prestidigitateurs ne font que donner un sens qui est le leur aux mots.
Pour comprendre donc le sens de ce verset de l’épitre de Pierre, il faut remonter au verset 16 où il dit :
Car ce n’est point en suivant des fables habilement composées que nous vous avons fait connaître la puissance et l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ, mais comme ayant été témoins oculaires de sa majesté ;
Ici, l’auteur ne se contente pas de répéter et de vivre selon les interprétations des autres, mais il se base principalement sur son vécu, ses expériences avec le Seigneur pour finalement déclarer que les prophéties ne doivent faire l’objet d’aucune explication personnelle.
Comment donc se prémunir de faux prophètes ou fausses interprétations ?
Il est plus qu’important que le lien entre celui qui parle et celui qui reçoit la parole, qu’il y est une relation qui ne permette aucun quiproquo, aucune interprétation qui soit personnelle.
Ainsi, entre les prophéties données par Le Seigneur et nous, nous devrions être en unité d’esprit par l’Esprit afin de comprendre le sens du message que Le Créateur veut nous transmettre.
2 Pierre 1.20
