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Une autre espérance

Étude du samedi 22 octobre 2022

Une question de foi

Par la foi, Abraham, mis à l’épreuve, a offert Isaac, et c’est son fils unique qu’il offrait en sacrifice, lui qui était le dépositaire des promesses, 
lui à qui il avait été dit : C’est par Isaac que tu auras une postérité. 
Dieu, pensait-il, est capable même de ressusciter les morts ; c’est pour cela qu’il recouvra son fils, et ce fut un symbole.

Hébreux 11.17-19

Sang versé

Espérance passée ou nouvelle

Pourquoi vouloir revivre le passé ?

Comment préparer au mieux notre à venir ?

Sur quoi basons-nous notre foi ?

L’espérance est définie comme étant :

Disposition de l’âme qui porte l’homme à considérer dans l’avenir un bien important qu’il désire et qu’il croit pouvoir se réaliser.

Mais si elle est un désir que l’homme a, elle peut se réaliser comme ne pas l’être. Cela laisse donc la possibilité à ce que les désirs de l’homme ne puissent se réaliser dans le futur.

Pour le croyant, l’espérance est :

Vertu surnaturelle par laquelle celui-ci attend de Dieu, avec confiance, sa grâce en ce monde et la gloire éternelle dans l’autre à venir.

Mais quelle différence entre espérance et désir ?

Peut-on encore appeler espérance un désir qui ne se réalise pas ?

Un penseur parlait de manière imagée du désir et de l’espérance en ces termes :

Le désir est un arbre en feuilles, l’espérance un arbre en fleurs, la jouissance un arbre en fruits.

Un autre dit encore ceci concernant le désir et l’espérance : 

Le désir est une inclination du cœur, l’espérance une confiance de l’esprit.

Le désir nous amène à espérer. L’espérance nous conduit à avoir confiance en la réalisation de notre souhait. Et les trois, désir, espérance et confiance, se résument en un mot : la foi.

Pour l’illustrer encore, prenons l’exemple d’un jeune couple, au début, ils se projettent sur leur avenir en commun. Ils prévoient d’investir dans une habitation et d’avoir des enfants. Mais tant qu’ils n’ont pas entamé la base du foyer, leur projection ne reste que désir ou tout au plus espoir d’avoir et de vivre ces choses.

La bible en Hébreux 11.1 parlent en ces mots de cela : 

Or la foi est la garantie des biens que l’on espère, la preuve des réalités qu’on ne voit pas.

Comment peut-on garantir une chose qui n’est pas visible, qui n’existe pas ?

À quel moment passe-t-on de l’espoir à la conviction de réalisation ?

Notre croyance et notre foi doit-elle se limiter que sur le matériel ou dans toutes les dimensions de notre existence ?

Contrairement au désir, à l’espérance, la foi est décrite comme une assurance, voir une certitude de la réalisation du souhait.

Le texte du livre aux Hébreux 11.6 précise que nous ne pouvons plaire à Dieu si nous n’avons pas la foi.

Gardons-nous la foi quand nos désirs sont confrontés à l’épreuve et à l’opposé de notre espérance ?

En matière de foi, les écrits bibliques fourmillent d’exemple où, ces hommes et femmes de Dieu, ont été éprouvés dans leur confiance en leur Créateur.

Le premier d’entre eux Abraham, déclaré d’ailleurs comme étant le père de la foi.

En Genèse 12.1-2, Dieu dit à Abraham : 

Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi un grand peuple, je te bénirai, je magnifierai ton nom ; sois une bénédiction ! 

Remarquez bien la structure de la requête du Créateur :

  1. Ordre de partir et de quitter tout ce qu’il avait
  2. Pour un lieu inconnu
  3. Pour obtenir une bénédiction présente et future

Si Abraham a été obéissant en quittant son pays, sa famille, l’histoire nous montre qu’à de nombreuse reprise, malgré la promesse d’une renommée et de bénédictions, il a été soumis à de rudes épreuves.

La première est lors de son séjour en Égypte où il dût, pour garder la vie, laisser partir sa femme chez le Pharaon en laissant à Dieu la main. (Cf. Genèse 12.17) 

Un autre exemple, toujours lié à Abraham, est celui du sacrifice du fils qu’il chérissait.

Dieu éprouve la foi d’Abraham pour voir jusqu’où celui-ci est prêt à aller pour lui obéir d’un part et d’autre part pour mesurer la confiance que ce dernier avait en Lui. (Cf. Genèse 22)

Que pouvons-nous déjà retenir de ce récit du père de la foi ?

Abraham avait compris que tout ce qu’il possédait, jusqu’à son fils acquit dans la vieillesse, était des dons de Dieu et qu’il se devait de se soumettre à la volonté du Créateur en Lui offrant en sacrifice son fils tant aimé.

Nous allons voir un autre homme des écrits biblique pour lequel j’ai une véritable admiration et que j’appelle Mon ami.

Je parle d’admiration là où d’autres parleraient de compassion. Pour mieux comprendre, on ne peut se limiter à un verset. C’est vraiment toute l’histoire qu’il faut lire de son début à sa fin. Nous prendrons malgré tout quelques-uns de ces versets comme résumé de l’histoire.

Tout début par un défit entre Le Créateur et Son rival :

Dieu dit à Satan :

As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a point son pareil sur la terre : un homme intègre et droit, qui craint Dieu et se garde du mal ! Job 1.8

Quand je parle d’admiration, voilà déjà un premier élément : Job est appelé par Dieu, Mon serviteur et est cité comme exemple d’intégrité et de droiture.

Suite à cet échange entre Dieu et Satan, Job perd tous ses biens, y compris ses fils et filles.

Et la sagesse de cet homme fut de dire : 

Nu, je suis sorti du sein maternel, nu, j’y retournerai. Yahvé avait donné, Yahvé a repris : que le nom de Yahvé soit béni ! Job 1.21

Un peu comme Abraham, Job comprend que tout ce qu’il possède lui vient du Créateur et qu’il ne possède en réalité rien, y compris la vie de ses enfants et la sienne.

Non seulement il était considéré comme Le serviteur de Dieu, mais il était en quelque sorte un visionnaire. Job avait compris que tout ce qui lui arrivait, ne relevait pas de conséquence de quelconques fautes ou péchés, mais que certaines choses qu’il ne maitrisait pas se faisaient et qu’il en était la victime collatérale.

Ainsi, en Job 19.25, il affirme :

Et moi, je sais que mon vengeur est vivant ;
Et qu’il s’élèvera le dernier sur la poussière.

Qu’est-ce qui permettait à Job ou encore à Abraham d’attester des choses qui n’étaient pas matérialisables et qui se dérouleraient dans le futur ?

Tant Job, qu’Abraham, avaient vécu, des expériences avec Dieu. Ce sont ces difficultés, ses épreuves où ils ont tous deux vu la main de Dieu agir pour les protéger d’une part, mais surtout pour les rétablir.

Ce sont ces moments de difficultés qui ont nourri leur foi et leur confiance en leur Dieu.

Nous aussi, nos moments sur cette terre ne sont pas choses faciles. Nous voyons chaque jour des riches qui profitent de leurs positions pour asservir et oppresser les plus faibles. Nous connaissons les souffrances, les maladies aussi durant notre parcours sur cette terre. Mais nous avons l’exemple d’Abraham et de Job pour nous réconforter. Quand nous finirons nos épreuves, nous seront en mesure, comme eux, d’affirmer, parce que nous aurons traversé ces épreuves, que notre avenir, sera meilleurs.

Je le répète, quand nous ôtons nos yeux, notre regard de nos difficultés, nous pouvons voir la main de Dieu qui nous rassure et nous fortifie.

De même que Dieu a su réconforter et même considérer Abraham et Job comme Ses serviteurs fidèles dans la foi, Il en fera ainsi pour nous aussi. Si nous Lui gardons notre confiance, notre foi dans ces moments difficiles, de souffrance, de deuil et de maladie, Il nous dira :

Tu es mon serviteur ; je t’ai choisi, et ne t’ai point rejeté, ne crains point, car je suis avec toi ; ne t’effraye point, car je suis ton Dieu ; je t’ai pris à moi ; je t’aide aussi, et je te soutiens par la droite de ma justice. Ésaïe 41.9,10.

On est souvent amené face à ces situations à nous trouver affaiblit et parfois même dévasté quand nous subissons la perte d’un être cher ou encore à l’annonce d’une maladie grave qui nous touche.

Tout comme pour Abraham, l’Éternel nous fait cette promesse : « Je te soutiens, ne sois pas effrayé ».

On peut se dire, ok, Il est à nos côtés de notre vivant.

Mais quand la mort nous a touché ou qui est à notre porte, peut-on encore garder espoir ?

Au sujet de la mort, il est écrit en 1 Corinthiens 15.54,55 :

La mort est engloutie pour la victoire.

Mort ! Où est ton aiguillon ?

Mort ! Où est ta victoire ? 

Mais dans une vision plus simple et plus complète ou globale, l’Éternel nous rassurent par les mots de Son serviteur Paul en nous donnant ces paroles de réconfort pour revigorer notre foi. Il dit en Romains 8.35-39 :

Qui nous séparera de l’amour du Messie ?

La tribulation, l’angoisse, la persécution, la faim, la nudité, les périls, le glaive ?
Selon le mot de l’Écriture :

À cause de toi, l’on nous met à mort tout le long du jour ; nous avons passé pour des brebis d’abattoir.

Mais en tout cela nous sommes les grands vainqueurs par celui qui nous a aimés.

Oui, j’en ai l’assurance, ni mort ni vie, ni anges ni principautés, ni présent ni avenir, ni puissances, ni hauteur ni profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté dans Son Fils Jésus notre Seigneur.

Nous avons donc cette assurance des choses que nous ne voyons pas encore. Que dis-je, nous avons cette foi de l’Amour de Jésus, l’Amour du Père envoyé pour nous. Cet Amour qui fait que nos tribulations, nos épreuves et même la mort sur cette terre, ne puisse nous séparer de notre aspiration à cet autre vie avec Dieu dans l’avenir.

Quelques textes pour approfondir

Job 19.

1 Timothée 6.

Psaume 49.

Psaume 71.

Ésaïe 26.

Daniel 12.

Un regard sur l’étude de la semaine prochaine

 

Vainqueur de la mort par Le Messie

Notre souffrance
Non coupable
Baptême

Les précédentes études

Melchisédeck

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