L’injustice est souvent mal vécue. 

Je revois ces images d’enfant se faisant punir pour des fautes qu’ils n’ont pas commises. Ils sont punis et se retrouvent enfermés dans leur chambre sans être fautif en étant exclu du reste de la famille. À ce sujet d’ailleurs, la commission européenne interdit cette punition en envoyant les enfants dans leur chambre comme punition.

J’ai connu également à mes premiers jours de service militaire une punition à peu près semblable. Le principe établi par les chefs était d’avoir une cohésion de groupe, y compris dans les punitions. Ainsi, quand un n’obéissait pas aux ordres, c’est l’ensemble de la troupe qui subissait la punition.

Si la punition est difficile à accepter, si les souffrances engendrées par ces épreuves ont eu du mal à être trouvé juste, il n’empêche qu’elles auront permis au groupe de vivre des moments de joies et de difficultés ensemble et de rapprocher chacun d’entre nous. Même si nous reprochions au coupable la sentence qu’il nous faisait endurer, cela a été formateur et révélateur que même dans les difficultés, les injustices, nous savons être uni.

Comment vivons-nous aujourd’hui nos souffrances, les injustices ?

De nos jours, tout nous pousse à ne pas supporter ni porter les erreurs des autres. Nous ne supportons plus d’être accusé à tort. Nous n’acceptons plus de souffrir à la place d’une quelconque autre personne.

Ce que nous considérons comme des injustices et qui le sont nous empêchent de voir les choses sous un autre angle. En effet, Dieu ne nous laisse jamais seul dans ces situations et ses passages difficiles à supporter. Il mandate toujours quelques amis, des proches pour vous épauler, vous consoler. Et malgré cela, nous sommes tellement assujettis au poids de l’injustice, que nous cherchons par tous les moyens de nous faire nous même justice sans prendre du recul et laisser Dieu agir en notre faveur.

C’est Lui qui nous rend justice.

Dans la lettre de Paul, Sylvain et Timothée à l’église des Thessaloniciens rendaient grâce à Dieu pour le témoignage des membres de cette communauté. En effet, malgré les persécutions qu’ils traversaient et les souffrances qu’ils avaient endurées, ils ont su garder la foi et l’Amour entre eux.

Je vois certains dirent que c’est bien gentil d’entendre ça, mais les souffrances, ce ne sont ni Paul, ni Sylvain, ni Timothée qui les ont endurées, mais bien les membres de l’église.

On peut en effet se dire cela, mais la mission et le regard que Paul et ses compagnons ont préféré mettre en avant, c’est leur persévérance et l’Amour qu’ils avaient entre eux.

Quel réconfort avoir dans ces situations d’injustices ?

Ces trois hommes dirent aux membres de la communauté ces paroles : 

Car il est de la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui vous affligent. 2 Thessaloniciens 1.6

Ce qu’ils recommandent au peuple et à nous aussi singulièrement, c’est de laisser Dieu nous rendre justice tout en continuant d’avancer et de persévérer en gardant la foi et l’Amour entre nous.

2 Thessaloniciens 1.6