Le langage du corps ou du cœur
J’ai été frappé hier par l’attitude des jeunes dans un établissement scolaire qui s’amusaient à sniffer de la cocaïne tout en amusant les autres qui les regardaient. Cela m’a vraiment attristé de voir que les jeux de nos jeunes soient autant tournés vers la destruction de leur être, de leur personne.
Certains ne portent aucune importance à leur santé. D’autres n’attribuent aucune valeur à leur personne et se vendent ou encore détériore le corps que Le Créateur leur a prêté.
Avec ce corps pourtant, nous pouvons transmettre et exprimer tant de bonnes choses.
J’ai toujours été fasciné par l’expression corporelle de danseuses, qu’il s’agisse de danseuses du ventre véhiculant de la sensualité ou la danseuse de GwoKa (Musique traditionnelle guadeloupéenne) exprimant vitalité, souffrance, mais aussi amour et sentiments.
Le corps véhicule énormément de message avec son propre langage et bien souvent sans prononcer un seul mot.
Mais le corps est-il le seul à pouvoir parler, à exprimer des mots ?
Le déficient moteur, ne pouvant se déplacer, ou encore utiliser tous ses membres dans ce cas, ne pourrait exprimer ses émotions et son ressenti que par la parole. De même, celui qui est privé de la parole ne saurait sans la langue de signes faire émerger ses sentiments ou émotions qui sont intérieurs.
À partir du moment où les sentiments et les émotions sont exprimés, c’est le cœur qui parle.
Le cœur intervient comme un complément du corps. Ce que le corps ne peut exprimer, le cœur avec son propre langage le fait ressortir.
Auquel apporter le plus d’importance ?
Devons-nous blâmer ces jeunes ou encore les adultes qui détruisent ou mutilent leur corps ?
Ma vie spirituelle et ma relation avec Le Créateur m’ont enseignées l’importance qu’avait le cœur dans l’être humain. Beaucoup de maladies sont liées à ce que nous cachons au fond de nous. Des situations qui nous ont fait du mal et où la rancune, la haine ont été stockées sans être extériorisées. Sans le pardon, notre âme, notre cœur, n’a pu trouver son havre de paix, son rocher sur lequel s’appuyer.
Qu’il s’agisse du corps ou du cœur, les deux sont liés et se doivent de fonctionner en parfaite harmonie. Sans cette harmonie des deux, nous ne serions pas une seule et même personne et nous aurons une double personnalité. C’est pour cette raison que lorsque la mort intervient dans la vie d’un homme, le corps et le cœur disparaissent.
Le Psalmiste dans son recueil a trouvé par contre un appui sur lequel s’appuyer et qui ne disparaîtra pas avec la mort. Il dit ainsi au livre des Psaumes 73.26 :
Si ma chair, si mon cœur dépérit, le rocher de mon cœur, mon partage, c’est Dieu pour toujours.
Avons-nous fait le ménage dans notre cœur, notre intérieur ?
Y a-t-il toujours, ces multiples personnalités en nous ?
Qu’attendons-nous pour procurer non pas seulement la paix de notre âme, mais la paix de notre être entier ?
Faisons donc le ménage. Nettoyons, purifions notre être, intérieur et extérieur. Faisons place à l’Amour qui couvre une multitude de fautes (Cf. 1 Pierre 4.8) en y associant le pardon.
Ainsi, nous pourrons trouver un appui certain en notre Seigneur et Sauveur. Paul nous invite à nous abreuver, à régénérer notre être en allant au rocher quand il dit :
Ils ont bu au roc du souffle qui allait avec eux ; et ce roc, c’est le Messie. 1 Corinthiens 10.4
Restaurons-nous alors entièrement. Faisons en sorte que notre corps et notre cœur soient restaurés. Réparons ainsi notre être, et nourrissons-le avec l’Esprit de Dieu, par Le Messie.
Psaumes 73.6