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Orgueil ou satisfaction

Fierté de l'homme

Nous avons des moments de joie, des moments de satisfaction et même que l’on s’adresse à soi quand nous réalisons des œuvres qui sont reconnues de tous.

Hier, j’ai éprouvé une grande fierté dans le cadre de mes activités professionnelles et me suis interrogé sur la joie que j’éprouvais.

Hier également, j’ai prêté attention cette chanson de Michelle Williams, Say yes, mais avec un regard différent des fois précédentes. Ce titre avec une musique entrainante et joyeuse de personnalités du domaine musical que certains qualifieraient de mondain, qui parlent de Jésus.

Je me suis dit que dans nos moments de satisfactions ou de congratulations, pensons-nous à notre Dieu ?

Sommes-nous fier d’appartenir à Dieu ?

Si cette artiste, reconnu et connu pour ces succès avec son groupe, peut reconnaitre et témoigner de sa foi, sa confiance en Jésus, je dois aussi être dans cette joie.

J’ai approfondi ma réflexion et j’ai constaté que nous sommes fiers de nos épouses, de nos enfants, de nos activités et réussites.

Quand nous voyons des artistes qui nous réjouissent le cœur avec leurs chansons, nous avons le désir de faire des photos avec eux partager cet instant de joie, de bonheur.

Qu’en est-il de notre fierté d’être enfant de Dieu ?

Sommes-nous fier de Lui ?

J’ai eu du mal à trouver les mots justes pour parler de notre fierté d’être considéré comme enfant de Dieu. La définition donnée au mot a une connotation péjorative, lié à l’orgueil, l’arrogance, à la supériorité et à la suffisance. Ma vision de ce mot est plutôt dans la satisfaction plus que l’orgueil.

Suis-je satisfait de mon appartenance à Dieu ?

Ma reconnaissance de ce qu’Il fait pour moi, dans toutes mes activités, est-elle considérée comme normale ou extraordinaire ?

Suis-je en mesure de témoigner, publiquement, de Ses réalisations dans ma vie comme le fit Micelle Williams ? 

Où ai-je plutôt tendance à recevoir les honneurs sans exprimer que c’est grâce à mon Dieu ?

L’apôtre Paul nous met en garde contre l’arrogance et l’autosatisfaction. Il dit en Galates 6.3 :

D’ailleurs, si on se croit quelque chose alors qu’on n’est rien, on ne trompe que soi-même.

Je n’irai pas jusqu’à dire que nous ne sommes rien, mais ce texte nous invite à méditer sur l’importance que nous donnons à Dieu dans notre vie. La reconnaissance de Ses œuvres pour Moi et le témoignage que nous devons rendre de Lui à ceux qui nous entourent.

Pouvons-nous dire haut et fort, c’est l’Esprit de Dieu qui m’a permis d’y arriver, de réussir ? Ou encore, c’est ma foi en Jésus qui m’a permis d’aller jusqu’au bout et de tenir bon.

Galates 6.3