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Son plaisir en moi

Je suis sauvé

Les images de guerre, de tremblement de terre sont souvent suivies de sauvetage par le personnel de la sécurité civile et parfois militaire.

À notre niveau, nous pouvons nous retrouver à certain moment à prêter secours à des personnes en difficulté ou en détresse. Mon père quand il se sort d’une difficulté ou d’une épreuve aime bien dire ces mots créoles, An sové pour la traduction littérale française, Je suis sauvé. Mais cette expression va encore plus loin quand on approfondit la portée de ces mots. On peut ainsi traduire son expression par, je suis délivré, je suis libéré.

De quoi devons-nous être soulagé ?

Qu’est-ce qui nous emprisonne et qui nécessite que l’on soit délivré ?

Il y a une expression bien française qui est similaire à celle de mon père et qui est : pousser un ouf de soulagement.

Ces expressions, qu’elles soient créoles ou françaises, font ressortir la nécessité de sortir d’une période éprouvante et potentiellement de se prémunir d’un danger.

Notre vie sur cette terre est semée d’embuches, de difficultés et d’épreuves qui nous poussent à rechercher auprès de Dieu secours.

L’homme non croyant, recherche en l’homme de l’aide quand il se retrouve en difficulté. Il n’a pas la vision du Dieu aimant, utilisant les moyens de secours pour l’aider malgré son rejet.

Arrivons-nous dans nos difficultés à percevoir la main de Dieu qui nous sauve ?

Sommes-nous en mesure de reconnaître Sa bonté envers nous et de pouvoir affirmer : An sové ?

Dans le livre du prophète Samuel, David a reconnu en Dieu Celui qui l’arrachait des mains de ses ennemis. David dans son cantique dit :

Il m’a tiré au large, Il m’a délivré, parce qu’il a mis son plaisir en moi. 2 Samuel 22.20

Il nous arrive parfois à culpabiliser ou à être condamné par d’autres pour nos erreurs passées. David, malgré le crime et l’adultère pour lesquels il s’était rendu coupable, trouva grâce aux yeux de Dieu.

Le texte dit que Dieu prit plaisir en lui ou dans d’autres versions, il est dit : que Dieu l’aima.

Comment est-ce possible d’aimer un criminel, un adultère ?

Nous ne connaissons pas, bien souvent, la relation entre le pécheur et Dieu. David a en effet commis ces actes répréhensibles, mais une étape très importante dans son cheminement nous montre pourquoi Dieu l’aima.

On retrouve le récit du repentir de David en 2 Samuel 12. David, avant de se repentir, se condamne lui-même des fautes commises quand le prophète Nathan lui présente les choses.

En 2 Samuel 12.13, David dit :

J’ai péché contre l’Éternel !

On peut par notre nature pécheresse être amené à offenser l’Éternel. C’est notre repentir, notre volonté à ne pas recommencer qui nous permet d’être sauvé par Dieu.

C’est notre repentir et le pardon reçu grâce aux Fils de Dieu qui, comme David, nous rend libre et nous sauve.

En 1 Jean 4.14, il nous est confirmé ceci : 

Et nous, nous avons contemplé et nous attestons que le Père a envoyé son Fils comme Sauveur du monde.

Le Messie est notre Sauveur. Nos fautes confessées, nos crimes sont effacés et nous sommes rétablis dans l’Amour de Dieu par Jésus qui nous sauve.

Il convient donc pour chacun de nous de confesser nos fautes et de nous repentir de les avoir commises.

2 Samuel 22.20