La semaine dernière, alors que je m’apprêtais à déposer ma nièce à son lycée, j’entendis aux informations une nouvelle pratique chez les jeunes, qui consiste à faire des photos des pieds et les publier voir les vendre sur les réseaux.

En entendant cela, elle me disait que les jeunes filles ne vendent pas seulement les images de leurs pieds, mais se vendent pratiquement.

J’aurais pu me dire que je suis de la vieille école et que tout cela est normal, mais ma nièce de me dire, que pour elle cela s’apparentait à de la prostitution.

Je me suis interrogé sur ce que devenait notre jeunesse. Nos jeunes, lui disais-je, sont attirés par l’argent facile, quitte à perdre de leur dignité.

La dignité est définie comme étant une attitude de respect de soi-même, de fierté.

On peut se dire que notre jeunesse a perdu sa dignité, mais nos jeunes sont de plus en plus livrés à eux même, aux réseaux dits sociaux, faisant fi de tous les repères qu’ils ont pu avoir de leurs parents ou de la société.

Mais les parents sont-ils exempts de ces dérives ?

Nombreux sont les parents ou adultes qui s’autorisent aussi des déviances, devant leurs enfants, se disant qu’ils ne comprennent pas, ils sont petits. Je lisais hier un message d’une femme qui racontait avoir été surprise dans son lit par son enfant, avec un de ces ouvriers, en l’absence de son mari.

Nous, adultes, ne donnons plus de ligne de conduites que nous appliquons nous même comme exemple ou modèle de dignité à nos enfants.

Je pense d’ailleurs à cette expression que certains utilisent quand ils font des actes répréhensibles devant leurs enfants : 

Faites ce que je dis, pas ce que je fais.

Pouvons-nous changer, cette société ?

Sommes-nous en mesure de transformer le monde et ses dérives ?

Je pense que nous ne pouvons peut-être pas changer le monde, mais nous pouvons au moins veiller à être des modèles pour les autres. Dans son livre à Tite, l’apôtre Paul, recommande à celui-ci d’être un modèle en tout. Il dit en Tite 2.7 :

Tu seras pour eux un exemple quand ils verront ta bonne conduite, ton enseignement désintéressé, ta droiture.

Il n’est pas facile d’être digne, d’être respecté, de pratiquer de bonnes œuvres, surtout quand nous sommes agressés, mis aux piloris, aux mépris.

Mais comme le Messie, qui a été humilié, raillé, cloué aux bois comme un malfaiteur, nous devons tenir ferme dans notre intégrité.

Ne perdons pas de vue, que s’Il a été moqué et humilié par les hommes, Sa droiture et Son intégrité Lui ont valu d’être élevé par Le Créateur en tant que Fils de Dieu et Prince de Paix.

Recherchons, dans Ce modèle, toutes les valeurs, les bonnes œuvres que nous devons pratiquer et soyons à notre tour des modèles pour nos enfants, nos proches, nos parents. Comme un virus contagieux, répandons autour de nous, non seulement nos enseignements de ce qui est bon, mais la pratique, toutes bonnes œuvres qui nous rendent digne d’être appelé enfant de Dieu.

Tite 2.7